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Bon dimanche... par Alain Chancogne

dimanche 29 mars 2020 par Alain Chancogne (ANC)

Réponse a un ami qui m’écrit :

" Alain,on est sûr de rien sur cette catastrophe, tu prends parti un peu vite, attends avant d’être aussi carrés dans tes commentaires."

Réflexion matinale et entre deux cafés

" Je te donne volontiers acte que sur quelques-uns de mes commentaires concernant Raoult par exemple, j’ai pu tomber dans le piège de répliques cinglantes visant ses détracteurs le présentant comme une sorte de gourou marseillais, et cela avec la condescendance de pseudo spécialistes, alors que souvent il s’agissait de lecteurs de prompteurs type mère Lapix.

Mais si l’on veut être ce dimanche matin assez objectif et en rester a l’essentiel, je ne suis pas d’accord avec toi.

On est sûrs et certains faits têtus

A/
Ce virus n ’est pas qu’une grosse grippe a traiter a la légère... Au prétexte que pour l’instant elle a fait moins de morts OFFICIELS que l’épidémie saisonnière de l’an dernier.

B/
Pour des raisons qu’il appartiendra un jour à un Tribunal populaire de juger , des femmes et des hommes sont en train de mourir, d’autres sont en souffrance physique et psychique, assistés par des personnes admirables, parce que des criminels qui devront rendre des comptes portent la responsabilité sans circonstances atténuantes du drame que vit la planète.

Je ne veux pas polémiquer pour savoir à quelle heure et quel jour, un Macron et sa bande ont su que le pire était a nos portes.

Ce qui relève au sens premier du terme, de crime contre l’humanité, c’est beaucoup plus grave et méritera que des responsables de gouvernance soient punis.

Ils étaient informés par ceux qu’ils encensent aujourd’hui que bombarder le service public de Santé était, pour reprendre le langage militaire de Macron, comme si, alerté de risque de grave pénurie de batteries antiaériennes à Hanoï, l’oncle Ho avait donné l’ordre de détruire celles existantes, sachant les conséquences qui en suivraient en cas de passage de B52 Us chargés de napalm et de bombes chimiques.

Le peuple vietnamien aurait pendu haut et court Ho Chi Minh ! [1]

Surtout si comme cela fut le cas chez nous, les dirigeants chargés de défendre leurs concitoyens de l’agression US avaient fait fusiller ceux qui alertaient le pouvoir et l’opinion.

Oui, je sais que chez nous on n’a pas fusillé les infirmières aide-soignantes et médecins dans la rue.
0n s’est contenté de les disperser à coups de matraques et avec des gaz lacrymos et grenades de désencerclement.

Oui on est sûr de ceci !

À partir de ce tissu de preuves irréfutables, il serait d’une terrible responsabilité collective de laisser l’angoisse et l’émotion privées du nécessaire atout de la Raison.

De ne pas attendre pour réfléchir les bases du" plus jamais ça".

Les tribunaux siègeront plus tard.

Mais l’instruction la " mise en examen" des Faits ne peut pas être mise en quarantaine.

Voilà ce matin ce qui, pour moi, est une certitude.

Bon dimanche a toutes et “tous”

   

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