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Afrique du Sud : Dix ans après le massacre, « rien n’a changé » à Marikana

vendredi 2 septembre 2022 par Vincent Ortiz / Maud Barret-Bertelloni

En août 2012, trente-quatre mineurs grévistes étaient abattus par les forces de l’ordre sud-africaines. Une décennie plus tard, et malgré les engagements des entreprises et des autorités, les luttes sociales et environnementales sont toujours d’actualité, alors que les pays du Nord profitent largement de cette situation.

« Un métal pour un futur plus vert » : c’est ainsi qu’est présenté le platine par le World Platinum Investment Council. Essentiel à la fabrication des catalyseurs automobiles – conçus pour limiter les émissions de CO₂ –, des « semi-conducteurs » et des alliages magnétiques pour les disques durs, son importance continue de croître avec la « transition numérique » qui se profile en Europe.

À Maditlokwa, dans la province sud-africaine du Nord-Ouest, « l’or blanc » évoque immédiatement une tout autre réalité.
Après l’ouverture de la mine, en 2008, « les femmes victimes de fausses couches ont été de plus en plus nombreuses. Nous avons fini par comprendre que l’eau, polluée par les activités minières, en était la cause », témoigne Cicilia Manyane, présidente de l’association Mining Host Communities in Crisis Network (MHCCN), qui rassemble des membres de la communauté.
Plusieurs études ont documenté le lien entre l’extraction minière dans la région et la pollution de l’eau, du fait de l’usage de produits chimiques lors de l’extraction et du raffinage des minerais, du dépôt de déchets miniers et d’investissements insuffisants de la part de l’entreprise pour en prévenir les effets [1].
« Légalement, nous ne devrions pas consommer l’eau qui arrive dans nos robinets. Nous ne devrions même pas nager dedans », continue-t-elle.

Tharisa, l’entreprise minière qui opère dans le village, affirme avoir fourni aux communautés locales un accès régulier à l’eau potable. Mais dans les faits, c’est une autre histoire. « Lorsque nous faisons bouillir de l’eau, un dépôt blanc apparaît, comme si le lait tournait dans le thé », nous montre Christina Mdau, la secrétaire du MHCCN.

Grévistes « criminels »

La pollution de l’eau générée par les activités minières n’est que l’une des nombreuses récriminations adressées par les habitants et les travailleurs à l’égard des entreprises du platine, dont les mines parsèment une bande d’est en ouest en Afrique du Sud, appelée « ceinture de platine ».
En août 2012, dans le village de Marikana, non loin de Maditlokwa, ces revendications ont été portées lors d’une grève violemment réprimée par la police. Trente-quatre grévistes ont été tués. Depuis cette date, le « massacre de Marikana » est devenu le symbole des luttes sociales et environnementales dans le secteur minier. Alors que le dixième anniversaire de cette tuerie a été commémoré un peu partout dans le pays mi-août, « rien n’a changé », nous répète-t-on.

La presse internationale a insisté sur les déterminants nationaux du massacre de 2012 : violence de la police, intensité des conflits sociaux, implication sulfureuse de l’actuel président, Cyril Ramaphosa, qui était à l’époque actionnaire de la multinationale Lonmin, propriétaire de la mine de Marikana.
À la veille du massacre, dans un échange de mails avec la police, ce dernier avait qualifié les grévistes de « criminels » et avait affirmé s’être engagé auprès du ministère de l’Intérieur afin qu’une action soit entreprise [2].

Si la répression fut indéniablement le fait de la police sud-africaine, il est impossible de comprendre ce climat incandescent de tensions sociales sans prendre en compte les caractéristiques de l’industrie du platine.

L’année du massacre, l’industrie connaît une perte de profitabilité. Les multinationales du platine subissent le contrecoup du processus de financiarisation entamé dans la période postapartheid, qui leur avait au départ tant bénéficié. « Depuis 1996, l’African National Congress [NDLR : l’ANC, le parti au pouvoir depuis l’élection de Nelson Mandela, en 1994] a réduit le contrôle sur les capitaux et les échanges, et permis aux conglomérats de déplacer leurs cotations en Bourse à l’étranger », résumait la chercheuse Samantha Ashman dans un ouvrage collectif publié en 2015 [3].

Des salaires « de survie »

Cette ouverture du pays aux marchés financiers internationaux était censée faciliter l’accès à des financements et à des capitaux étrangers. Les actionnaires de Lonmin, d’Anglo-American et d’Impala, les trois maîtres du platine, ont d’abord connu des années fastes. Tant que d’importants profits étaient dégagés et que les agences de notation certifiaient la rentabilité de l’industrie, les capitaux continuaient à affluer. Puis la conjonction entre la chute du cours du platine, les rendements décroissants des activités minières – le platine se raréfiant et nécessitant davantage d’investissements pour être extrait – et, plus largement, la crise financière mondiale de 2008 ont fait baisser les taux historiques de retour sur investissement de 30 % à près de 15 % [4].

La dépendance aux actifs étrangers impliquait que les géants du platine retrouvent rapidement leurs marges antérieures pour rassurer investisseurs, prêteurs et agences de notation. Afin de préserver leur accès aux marchés financiers, ils ont promis des taux de retour sur investissement irréalisables.

Leur modèle : « Distribuer et réduire » (« Distribute and downsize »), soit continuer à distribuer des revenus conséquents aux actionnaires tout en réduisant le nombre de travailleurs. Ces derniers ont été licenciés par milliers après 2008. La pression comptable liée à l’évasion fiscale aux Bermudes de plusieurs centaines de millions de rands par an n’a rien arrangé à la situation [5].

C’est dans ce contexte que les conflits sociaux se sont multipliés en 2012 dans la « ceinture de platine ». Pour la première fois, ils se sont déroulés en dehors du cadre des organisations traditionnelles. Majoritaire, le Syndicat national des mineurs (NUM), un allié historique de l’ANC, s’était discrédité aux yeux des travailleurs en refusant d’engager une action frontale contre la société minière.

La grève qui s’annonçait pour le mois d’août 2012 à Lonmin tranchait avec les conflits antérieurs. D’une part, les travailleurs, qui portaient la revendication d’un salaire « de survie » de 12 500 rands – plus du double de leur revenu de l’époque –, étaient déterminés à lutter jusqu’à obtenir gain de cause.
De l’autre, l’entreprise minière, sous une pression internationale intense, était décidée à rétablir le rythme de production. Tout était réuni pour que le conflit débouche sur une répression violente.

La colline au pied de laquelle les grévistes ont été massacrés en 2012.
© Maud Barret-Bertelloni et Vincent Ortiz

Le 16 août 2012, à l’issue d’une grève « sauvage », la police sud-africaine ouvrait le feu sur les mineurs en train de se disperser. La médiatisation du massacre, qui a mis en avant les images insoutenables de grévistes mitraillés, tend à faire apparaître ce conflit comme un fait divers exclusivement sud-africain. La vulnérabilité des entreprises du platine à l’égard des marchés financiers et la politique de licenciements et de compression des salaires qui en résulte est pourtant une affaire transnationale.

Des conditions toujours précaires

Au lendemain de la tuerie, l’agence Moody’s avait d’ailleurs averti : accepter une « augmentation des salaires » généralisée aurait « des effets négatifs en termes d’accès aux crédits pour les entreprises minières » [6].

De fait, Lonmin a connu un lent dépérissement les années suivantes en raison des concessions finalement accordées aux grévistes, qui ont enclenché un cercle vicieux de retrait des actionnaires et de dévalorisation boursière. La multinationale a fini par être vendue en 2018 après avoir perdu 98 % de sa valeur…

Alors que l’on commémore les dix ans du massacre, au pied de la colline où s’étaient retirés les travailleurs en grève, les trente-quatre croix qui avaient été érigées en hommage aux victimes ont disparu.
Siphiwe Mbatha, coauteur avec Luke Sinwell d’un livre sur les événements de 2012 [7], y voit la manifestation d’un rapport de force toujours aussi défavorable aux travailleurs de la mine.

La plaine, traversée par les pylônes électriques qui alimentent la mine, est bordée de campements informels composés de baraquements en tôle ondulée, sans eau courante, dans lesquels résident la majeure partie des travailleurs qui se relaient dans les puits et les fonderies. L’air est chargé de poussière, soulevée par l’activité dans les décharges de gravats et le va-et-vient incessant des pick-up sur les routes en terre battue.

Les relations avec les services de sécurité de la mine sont toujours aussi exécrables. Et le spectre de la violence toujours présent. En juin 2022, une militante qui défendait les communautés locales a été abattue sur le pas de sa porte, tandis qu’un syndicaliste a été assassiné dans la ville voisine de Rustenburg, après le déclenchement d’une importante grève.

« Ils nous considèrent comme des esclaves »

Le démantèlement de Lonmin et son rachat en 2018 par la société sud-africaine Sibanye-Stillwater auraient pu faire espérer une amélioration des conditions de travail et de vie des habitants. Il n’en a rien été. La revendication d’un « salaire de survie » de 12 500 rands a bien été satisfaite. Mais l’inflation galopante (près de 50 % depuis 2013) contribue à relativiser cette augmentation, de même que l’endettement croissant des travailleurs, y compris à l’égard de leur employeur.

Par ailleurs, ces gains ne concernent pas les travailleurs contractuels, exclus des structures de négociation collective et systématiquement moins bien payés que leurs collègues directement employés par la firme.

Des mineurs membres du syndicat AMCU, le 28 juillet 2022.
© Maud Barret-Bertelloni et Vincent Ortiz

Si des progrès ont été faits dans la prévention des maladies telles que la silicose et la tuberculose, les travailleurs portent le poids d’années de travail sans protection. Ces enjeux ne sont pas propres à Marikana : les statistiques sud-africaines font état de conditions de santé dégradées pour l’ensemble des travailleurs du secteur minier.

David van Wyk, chercheur pour la Bench Marks Foundation, est catégorique :

  • « Dans La situation de la classe ouvrière en Angleterre, Engels rapporte qu’au XIXe siècle les ouvriers avaient une espérance de vie qui s’échelonnait entre 40 et 60 ans. Nous sommes au XXIe siècle, et c’est aujourd’hui la condition des travailleurs des mines en Afrique du Sud. »
    Une étude, menée sur 300 000 Sud-Africains de 2001 à 2013, fait état d’un taux de mortalité supérieur de 20 % à celui du reste de la population pour les ex-mineurs [8].

Les membres de l’Association of Mineworkers and Construction Union (AMCU), le syndicat désormais majoritaire dans la région, mettent en cause la politique de logement de l’entreprise Sibanye-Stillwater. Certains mineurs continuent de vivre dans des « hostels », ces habitations collectives où les travailleurs, qui partagent leurs chambres, sont soumis au contrôle des horaires d’entrée et de sortie.

Jusqu’en 2020, les invitations de personnes extérieures à la mine demeuraient interdites. Elles sont aujourd’hui autorisées, mais seulement pour un temps limité. Un mineur peut obtenir une chambre individuelle pour y recevoir sa femme, pour une durée maximale d’un mois.
« Ils nous considèrent comme des esclaves », commentent-ils. Bien sûr, les travailleurs sont libres de refuser d’habiter dans ces « hostels »… À condition, bien souvent, d’accepter de vivre dans des baraquements informels, comme ceux du village de Maditlokwa.

Flou juridique

À Maditlokwa, les membres de l’organisation Mining Host Communities in Crisis Network dénoncent la pollution et la dégradation des conditions de vie aux abords de la mine. Ils pointent du doigt la responsabilité de l’entreprise Tharisa, accusée de violer systématiquement ses engagements.

La mine, qui a pourtant déplacé les habitants du village il y a quelques années, continue de grignoter leurs terres. Elle décharge désormais ses gravats juste en face de l’école primaire, soulevant des nuages de poussière, et installe des grillages électriques à quelques mètres des habitations.

« Nous avons toujours peur qu’un enfant, inconscient du danger, soit électrocuté », témoigne une membre de l’organisation. L’air est chargé de dioxyde de soufre, de dioxyde d’azote et de poussière. Les habitants souffrent de sinusites chroniques et de maladies respiratoires.

Dans la région, les raffineries et les excavations à ciel ouvert ont systématiquement dépassé les taux de pollution de l’air réglementaires, même lorsque ces derniers sont graduellement augmentés, bien au-delà des recommandations internationales, comme l’ont documenté les rapports de la Bench Marks Foundation.

L’école primaire Retief School, qui accueille les enfants de Maditlokwa et des villages environnants, se trouve au pied des piles de gravats de la mine opérée par Tharisa.© Maud Barret-Bertelloni et Vincent Ortiz

Les entreprises profitent du flou juridique de la législation sud-africaine. Depuis 2002, la loi responsabilise les entreprises pour les dégradations environnementales causées par leurs opérations. Mais elle est plus ambiguë sur la question des communautés déplacées par les activités minières, comme ce fut le cas des habitants de Maditlokwa : de simples compensations sont évoquées, sans en préciser la nature. De même, les obligations sociales des entreprises ne sont pas clairement définies, en particulier sur la question du logement.

Il existe bien des garde-fous. Des documents intitulés « Social and Labour Plans » (SLP), censés impliquer dans leur rédaction les communautés locales, les syndicats et les autorités municipales, détaillent les engagements sociaux et environnementaux des sociétés. Le Département des ressources minières et de l’énergie est chargé d’en évaluer le respect pour renouveler les concessions minières. Mais l’évocation de ces obligations légales donnent lieu à des haussements d’épaules de la part des habitants.

L’entreprise Sibanye-Stillwater avait été autorisée à racheter Lonmin en 2018 par les autorités sud-africaines, à condition d’appliquer les SLP de celle-ci, qui prévoyaient entre autres la construction de plusieurs milliers de logements. Pourtant, les engagements les plus récents pris par l’entreprise n’incluent aucun objectif chiffré en la matière. Elle a récemment refusé de fournir les documents attestant le respect de ses SLP à Amnesty International après avoir promis de les rendre publics.

Délocalisation de la pollution

Les métaux du groupe du platine (MGP) [9] jouent un rôle essentiel dans la transition écologique (comme de nombreux métaux rares).

Ils permettent la production de catalyseurs automobiles qui réduisent les émissions de gaz. Une part croissante de ces métaux est dirigée vers le secteur numérique : ils permettent d’améliorer les capacités de stockage des disques durs et le rendement des data centers.
Le conflit ukrainien n’a fait qu’accroître la centralité de l’Afrique du Sud dans la production de MGP : premier fournisseur mondial, son principal concurrent demeure la Russie, à présent frappée par de sévères sanctions.

La transition écologique des pays du Nord aura-t-elle pour contrecoup l’accroissement de la pollution dans le Sud ?

Le coût énergétique de l’extraction de platine n’est en effet pas négligeable. Il n’a fait qu’augmenter avec le temps : en raison de la profondeur croissante des gisements, il fallait en 2010 entre quatre et dix fois plus d’énergie pour l’extraction d’une quantité similaire qu’en 1955, selon l’étude de deux universitaires australiens [10]. Ceux-ci notent que l’extraction des MGP émet en moyenne près de quatre fois plus de CO₂ que celle par exemple de l’or, en raison notamment de « la prévalence du charbon dans le mix énergétique sud-africain ».

Un grillage saboté de Tharisa à proximité des habitations.© Maud Barret-Bertelloni et Vincent Ortiz

Plus qu’une forme de l’écoblanchiment, les entreprises du numérique et de l’automobile pratiquent une délocalisation du coût environnemental de leurs équipements. Ainsi, leurs filières dites « zéro émission nette » sont en fait tributaires de l’extraction de matières premières au coût environnemental accablant qui n’est pas pris en compte dans leurs calculs.

Le platine de Marikana est issu d’une chaîne de production qui relie l’industrie suédoise (Atlas Copco, Sandvig) – laquelle fournit les équipements pour percer la roche et les camions pour transporter les gravats – aux concessionnaires transnationaux (Lonmin, Amplats, Implats) et sud-africains (Sibanye, Tharisa).

Après l’extraction et le raffinage, la chaîne s’étend aux premiers acheteurs de platine, comme l’allemand BASF, le britannique Johnson Matthey et le belge Umicore, à leurs clients dans l’industrie automobile (Volkswagen, BMW…), et à leurs actionnaires, qui vivent pour la plupart dans le Nord.

À de rares exceptions près, les ONG et les mouvements écologistes européens ignorent l’étendue de cette chaîne de production et se contentent de pointer du doigt le coût environnemental de la production à l’intérieur des frontières du Vieux Continent [11].

De même, les objectifs de neutralité carbone des pays européens ne prennent pas en compte la pollution importée. Si les rapports de la Commission européenne lient transition écologique et transition numérique, ils oublient que la seconde se fera très probablement au prix de l’intensification de l’extraction de platine en Afrique du Sud, et de ses risques de pollution et de violences.

Photo de une : Illustration du « massacre de Marikana » par Jared Rodriguez.© Jared Rodriguez / Truthout


Voir en ligne : https://afriquexxi.info/article5033.html


[1Lire par exemple la présentation de Sarah Jane Wolfe Skinner lors du 11e congrès de l’International Mine Water Association (2018), « Platinum Tailings Review – A comparison of the water quality in the tailings dam to the surrounding groundwater ».

[2Romain Chanson, « Afrique du Sud : le massacre de Marikana, une tache indélébile pour Cyril Ramaphosa », Jeune Afrique, 16 août 2022.

[3Gilbert M Khadiagaga, Prishani Naidoo, Devan Pillay, Roger Southall, « New South African Review 5 : Beyond Marikana », Wits University Press, 2015.

[4Andrew Bowman, « Financialization and the extractive industries : The case of South African platinum mining », School of Social and Political Science, 2018.

[5Dick Forslund, « The Bermuda Connection : Profit shifting, inequality and unaffordability at Lonmin 1999-2012 », The African Political Review, juin 2015.

[6Patrick Bond, « Debt, Uneven Development and Capitalist Crisis in South Africa : from Moody’s macroeconomic monitoring to Marikana microfinance mashonisas », Third World Quartely vol. 34, n°4, 2013.

[7Siphiwe Mbatha, Luke Sinwell, The Spirit of Marikana. The Rise of Insurgent Trade Unionism in South Africa, Pluto Press, 2016.

[8Kim Bloch, Leigh F. Johnson, Mlindeli Nkosi, Rodney Ehrlich, « Precarious transition : A mortality study of South African ex-miners », BMC Public Health, 2018.

[9Les métaux du groupe du platine, dits MGP (ou PGM en anglais, pour Platinum Group Metals), regroupent les éléments chimiques appartenant à la série des métaux de transition.

[10Gavin M. Mudd, Bonnie J. Glaister, « The Environmental Costs of Platinum-PGM Mining : An Excellent Case Study In Sustainable Mining », Monash University, 2010.

[11On mentionnera cependant la campagne « Plough Back Our Fruits », menée par un collectif sud-africain et allemand, centrée autour de la responsabilité de BASF, géant bavarois de la manufacture et premier client de Lonmin, parcourant les chaînes de responsabilité transnationales dans le massacre. Ou encore les rapports de plusieurs ONG suédoises dénonçant l’implication de leur industrie automobile

   

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