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Mélenchon empêche la prise de conscience du peuple

lundi 13 février 2017 par Michel Peyret

Une contribution au débat de Michel, membre de l’ANC, et qui donne son avis sur l’échéance présidentielle à venir.

Le résultat de la primaire socialiste, en désignant Benoît Hamon d’un côté, et les déboires de François Fillon d’un autre côté, chamboulent tous les pronostics à propos de l’élection présidentielle. Désormais, Benoît Hamon apparaît en position pour battre Macron et se trouver opposé à Marine Le Pen au second tour, situation qui apparaissait encore impossible il y a quelques jours.

Mais ce schéma, pour se réaliser, nécessite le retrait du candidat EELV (Yannick Jadot) et du candidat de la France insoumise (Jean-Luc Mélenchon), ainsi que l’appel du PCF à voter Hamon. S’ils ne le font pas, ils laisseront la place à un duel Le Pen – Fillon (ou son successeur), ou à un duel Le Pen – Macron, ou encore à un duel Fillon (ou son successeur) – Macron.
 
Tel est le choix impossible dans lequel se trouvent les dirigeants politiques de notre pays. Car la somme des inconséquences des uns et des autres, leur enfermement dans le système de la mondialisation néolibérale et de son chef d’œuvre, l’Union européenne – dont aucun ne veut sortir pour résoudre le chômage – conduit le peuple à choisir le « moins pire ».

Mais avec cette logique, on trouve toujours un « moins pire » que le « pire ». Ainsi, en 2002, on nous a demandé de voter Chirac pour faire barrage à Marine Le Pen. Et pour quels résultats ? Jusqu’où allons-nous aller ?

Aujourd’hui, qui est le « moins pire » : Mélenchon, Hamon, Macron ? Et qui peut le mieux rassembler faire barrage à Madame Le Pen : Mélenchon, Hamon, Macron ?
 
En réalité, tous se sont installés dans le système, même si, dans les mots, certains le critiquent plus que d’autres. Mais ce ne sont que des mots…
 
La campagne de Jean-Luc Mélenchon pour l’élection présidentielle est contreproductive, tant du point de vue de la forme que du fond. Lui qui se déclare « insoumis », il apparaît en réalité parfaitement soumis à la mondialisation néolibérale et à ses trois piliers : le libre-échange face auquel il ne propose rien d’efficace, la globalisation financière qu’il laisse en l’état car il ne propose pas de nationaliser le système bancaire, les institutions supranationales comme l’OMC, le FMI, l’Union européenne, dont il ne propose pas de sortir unilatéralement. Bref, une insoumission d’opérette !
 

1.- Son attitude publique : une posture télégénique 

 
Témoin ou victime d’injustices, le peuple ressent colère et indignation. Les mouvements politiques et syndicaux mettent en relation cette colère avec l’Histoire et engagent une réflexion politique menant à des propositions concrètes portées par une action politique. C’est une lutte sociale.

Aucune réflexion, aucune lutte sociale n’a jamais été engagée par des effets de manches qui s’adaptent aux sondages et aux modes du moment. L’action politique de JLM n’est qu’une posture basée sur l’émotion et sur l’image : c’est un illusionniste. Ses annonces ronflantes restent sans effet sur la vie sociale. 

Cette attitude démoralisante encourage les citoyens à se désintéresser de la vie politique et développe soumission et repli.
 

2.- "La France insoumise", un slogan plus qu’un mouvement

Le choix du nom de son mouvement : « La France insoumise », utilise des événements historiques admirables qui résonnent dans les mémoires. En 1914, les « insoumis » étaient fusillés. Ce sont les patriotes d’Alsace-Lorraine lors de la Seconde Guerre mondiale. Entre 1952 et 1962, ils sont les appelés de la guerre d’Algérie qui ont refusé de se présenter à l’appel.
 
Ces actes héroïques de résistance n’ont rien de commun avec les prises de position et le pseudo-programme de Jean-Luc Mélenchon.
 
Après la piteuse « désobéissance européenne » et feu le « front » de gauche, « la France insoumise » est le nouvel emballage qui empêche la défense des intérêts du peuple dans toute son ampleur et toutes ses conséquences.

JLM, avec son écharpe rouge, veut ressembler à un révolutionnaire, à un résistant. Mais il ne fait aucun lien historique pour expliquer l’origine des problèmes. Il affirme bruyamment que depuis toujours, il a choisi la bonne option. Et pourtant…
 
JLM défendait, en 1992, les principes du traité de Maastricht auquel il a appelé à voter OUI avec, entre autres, la monnaie unique et la privatisation des services publics. De 2000 à 2002 il est ministre de Lionel Jospin dans le gouvernement de la « gauche plurielle ». Gouvernement qui détient le record des privatisation. Mélenchon n’a pas démissionné, il était soumis…
 
Après avoir affirmé que l’Euro était à nous (au sens du peuple), il indique en 2011 que sortir de l’Euro serait une « catastrophe ». L’unique problème, selon lui, étant la Banque centrale européenne et son statut. En 2016, il épingle les grandes banques françaises contribuant au marasme économique, sans proposer de les nationaliser. Il ne cherche pas à remettre en cause le système monétaire et bancaire sous l’égide de l’Union européenne dans son ensemble.
 
L’Euro et la BCE sont une seule et même chose qui implique la disparition de la souveraineté monétaire. JLM complexifie le problème pour empêcher la conclusion évidente à laquelle arriverait le peuple : l’Euro et la BCE sont là pour capter les richesses produites par le peuple vers les classes possédantes.
 

3.- "L’avenir en commun", un inventaire en lieu et place d’un programme Sortir des traités : les fausses espérances

 
Les citoyens ont compris que le vrai problème c’est l’Union européenne. Alors JLM claironne son « plan A et plan B » qui pourtant n’ont pas spécialement réussi à la Grèce. Grand supporter de Syriza, il propose la même solution que M. Tsipras : « négocier et renégocier ».
 
Plan A  : JLM veut discuter avec l’UE pour changer les statuts de la BCE. Mais pour changer ce point central, il faut l’unanimité des 28 pays. Il est bien évident que tous les gouvernements de l’UE sont actuellement hostiles à cette idée (et pour probablement encore longtemps).
 
L’UE a été pensée et construite pour éliminer la souveraineté des nations et maintenir des politiques favorables aux classes dominantes. C’est un système verrouillé qu’on ne peut pas modifier de l’intérieur. La seule solution est d’en sortir unilatéralement pour bâtir une Europe des nations.
 
Le plan B, lui, n’est qu’un nouvel écran de fumée pour ralentir le processus : mandat, référendum, sortir des traités européens… Ce sont des tergiversations protégeant la politique favorable à la finance.
 

La 6e République

 
« L’avenir en commun », pseudo-programme de JLM, commence par un premier chapitre intitulé « la 6ème république ». Au long des vingt pages de ce chapitre, se succèdent des propositions plutôt séduisantes : le pouvoir au peuple, la liberté, la sécurité, la justice, l’égalité, la laïcité…
 
Quelques lignes suggèrent que les institutions françaises sont l’unique responsable de ce que JLM appelle « la caste médiatico-politique de la monarchie présidentielle » et « la tyrannie de l’oligarchie financière et de la caste qui est à son service » (P.21). C’est pourquoi il propose de reconstruire une république.
 
Ce sont les politiques néolibérales menées par les partis politiques au pouvoir qui ont créé les dysfonctionnements de la société française et non ses institutions issues des propositions du programme du CNR et des constitutions de 1946 et 1958.
 
Pour convoquer une assemblée constituante et changer de république, il faudrait être dans un pays souverain. La France est dépendante de l’union européenne par le traité de Lisbonne qui, rendu constitutionnel, soumet le droit interne au droit communautaire.
 
JLM propose encore une solution inefficace et n’expose pas la vraie raison de ce qu’il dénonce : la mondialisation néolibérale.
 

La planification écologique, sans souveraineté nationale et populaire et sans coopération internationale : une panacée

 
JLM en appelle aujourd’hui à Poséidon et ses Néréides dont le royaume marin offrira cette corne d’abondance qui règlera tous les problèmes, écologiques entre autres. Car l’écologie est la nouvelle marotte de la campagne de JLM, il n’hésite pas à recommander aux Français des Antilles de se tourner vers la mer, comme si depuis des siècles ils n’y avaient pas pensé. « La mer, la mer ! » le nouveau mantra de JLM, clientélisme oblige.
 
Dans son programme « l’avenir en commun », le chapitre « la planification écologique » (page 66) propose une nouvelle liste de lieux communs qui ne trouvera aucun opposant.
 
En effet, qui peut être contre l’isolation de 700 000 logements par an, la fin de la précarité énergétique, le développement des énergies renouvelables, le développement des transports publics écologiques ?
 
Tout ce qu’il propose est interdit par le traité constitutionnel européen signé malgré l’opposition du peuple français en 2005.
 
Les questions environnementales sont extrêmement sérieuses et nécessitent un vrai programme argumenté, qui tienne compte de l’accessibilité réelle des ressources naturelles et de l’érosion des écosystèmes maritimes et terrestres.
 

L’emploi

 
Dans le chapitre « Protéger et partager » (P.43) de « l’avenir en commun », il est proposé, entre autres, d’empêcher les licenciements boursiers (pas les autres ?) et « d’accorder un droit de véto suspensif aux comités d’entreprise sur les plans de licenciement ».
 
JLM manque d’ambition sociale et ne s’approche pas de la radicalité du programme d’action du Conseil national de la Résistance de 1945 qui prévoyait notamment : « L’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie » et « Le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, (…) et la participation des travailleurs à la direction de l’économie ».
 
Ses propositions dénaturent les aspirations du peuple et les transforment en un catalogue de fausses bonnes idées.
 

4.- "Il est indispensable de travailler sur la mémoire sociale" (Antoine Vitez)

 
JLM n’identifie pas les causes réelles de la domination. Il sous-estime le poids des traités, de la monnaie. S’attaquer aux dividendes ne remet pas en cause le pouvoir que la classe dirigeante veut conserver sur le crédit, la monnaie et les outils de production.
 
JLM propose des scénarios alternatifs peu crédibles. Ses propositions manquent de radicalité : pour changer il propose avant tout d’essayer de ne pas changer (plan A).
L’exagération de l’enjeu environnemental camoufle ceux du pouvoir et de la souveraineté.

JLM utilise les espoirs du peuple pour construire un théâtre d’ombres qui empêche la prise de conscience des réalités politiques et sociales indispensable au vrai changement.
 
Le 4 février 2017

   

Messages

  • 1. Mélenchon empêche la prise de conscience du peuple
    13 février 2017, 11:24 - par Jean pierre de Lacruz


    Si j’adhère complètement a tout ce qui concerne la critique de JLM , je ne partage pas le paragraphe si dessous.Cela laisse entendre que le candidat a soutenir serrais Hamon (union de la gauche , on a déjà malheureusement donné)


    Mais ce schéma, pour se réaliser, nécessite le retrait du candidat EELV (Yannick Jadot) et du candidat de la France insoumise (Jean-Luc Mélenchon), ainsi que l’appel du PCF à voter Hamon. S’ils ne le font pas, ils laisseront la place à un duel Le Pen – Fillon (ou son successeur), ou à un duel Le Pen – Macron, ou encore à un duel Fillon (ou son successeur) – Macron.


    Devant l’absence de candidat tous aussi porteur d’illusions qui conduiront a "dégouter les travailleurs ", il me semble que la seule position pour un mouvement communiste est de préconiser au premier comme au deuxième tour, de cette farce pseudo démocratique le BOYCOTT ET L’APPEL A UNE LUTTE DES CLASSES seule alternative au changement progressiste dans notre pays ;

  • 2. Mélenchon empêche la prise de conscience du peuple
    13 février 2017, 11:28 - par Jean pierre de Lacruz


    Au sujet de la position de l’ANC sur ces elections, je rappelle qu’il n’y a eu aucun débat de la base base .

  • 3. Mélenchon empêche la prise de conscience du peuple
    16 février 2017, 06:35 - par Charles Hoareau


    Bonjour Jean Pierre
    Il y a eu, on le sait, des soucis dans la diffusion des envois aux adhérent-e-s de l’ANC (et donc de la proposition de déclaration). Cela est désormais réparé. Pour autant de ce que nous avons pu en juger la déclaration par son caractère rassembleur, semble faire l’unanimité parmi les membres de l’ANC...ce qui ne veut pas dire qu’elle est parfaite et n’aurait pas pu être encore améliorée si tout le monde avait reçu la première version. Amitiés

  • 4. Mélenchon empêche la prise de conscience du peuple
    16 février 2017, 09:12 - par Jean Penichon, Chargé de la Communication à l’A.N.C


    Pour mon ami Alain
    2017 ou la mort annoncée des partis politiques par Alain CHANCOGNE

    "Ce texte de Francis Arzelier que publient les camarades de ROUGE MIDI et l’ANC est à lire..
    On peut certes en discuter quelques termes, et s’agissant de ce qu’a été l’« empreinte » communiste, se poser des questions sur l’ADN de 1917 greffé sur notre histoire révolutionnaire.
    Là n’est pas la question de fond.

    Oui, il y a eu une époque ou dire « j’adhère au PARTI » je « vote pour LE PARTI » je suis sympathisant du PARTI, cela interdisait à ton interlocuteur de poser une question « conne » , genre« lequel ? »
    Cette mort annoncée dont parle Francis frappe tous les types d’Organisations « politiques ».
    Et si le PCF est touché, c’est bien parce qu’il n’est plus « LE PARTI » mais un parti.
    J’ose même dire qu’ à force de parler de « vote utile » le PCF s’est lui-même qualifié d’« inutile ».
    Du moins pour ce qui nous intéresse c’est à dire la visée émancipatrice que nous appelons le COMMUNISME.

    A la réflexion, je pense que, s’agissant de ce « mouvementisme » débridé ( Insoumis, « en marche » etc) que là aussi Gramsci peut être re-cité "Le vieux Monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître et dans le clair-obscur surgissent les monstres
    .
    Les « monstres » ont du mal à prendre « formes », selon moi parce que notre histoire révolutionnaire unique au monde, et ce qu’a été l’influence du PCF - les traces dans la mémoire collective - ne permettent pas au Capital de plaquer « chez nous » un des modèles de bipartisme à l’anglo-saxonne pour éventuelle "coalition de gestion des intérêts du Capital.

    Je pense aussi, mais ce n’est un procès d’intention pour quiconque, que « nous-mêmes » - y compris dans notre « aventure ANC » - avons du mal à admettre que la forme-parti qui se construira à partir des luttes, avec un coup d’œil dans le rétroviseur de ce qui a échoué partout dans le monde en terme de « parti révolutionnaire » né du modèle disons marxiste-léniniste, ne saurait être aujourd’hui prémaché par les militants que nous sommes.

    Pour moi, c’est d’abord et surtout de larges avancées de réflexions « plurielles » sur ce qu’est LE CAPITALISME du Millénaire, les réponses à apporter en terme d’exigence de démocratie - au sens large - dans tout ce qui est le champ social, sociétal, institutionnel, qui conduira à avancer sur des bases« organisationnelles » de PARTI.REVOLUTIONNAIRE.

    En gros :

    « QUE FAIRE » dans une version moderne sans rien lâcher sur des fondamentaux de classe et en travaillant des contradictions évidentes dans ce qu’on appelle la « solidarité internationale », l’internationalisme.

    Ceci pour re-rabâcher que, l’ANC est l’outil « d’actualité » pour approfondir ces questions, et donc accessoirement pour préciser que dans l’immédiat, il me semble d’extrême urgence qu’un APPEL AUX COMMUNISTES de FRANCE soit surtout un texte court, qui ne soit pas perçu comme un débauchage de ceux qui « souffrent », carte en main", pour qu’ils quittent un parti qui, selon moi, n’a plus rien à voir avec le communisme.

    Mais comme un signal fort indiquant que du « tous ensemble » pour la réflexion communiste irriguant la Lutte des classes est possible...et surtout impérativement nécessaire.

    Je sais que j’enfonce une porte ouverte.
    Mais en ces temps ou de pseudos "dirigeants du PC, cherchent à refermer celel de l’ESPOIR, ça compensera !

    AMITIES et encore merci à Francis
    Alain


  • 5. Mélenchon empêche la prise de conscience du peuple
    18 février 2017, 11:10 - par Jean pierre de Lacruz


    Bonjour Charles.concernant l’unanimité de la position de l’ANC sur les élections, je continu a penser que cette position n’a pas fait l’objet d’un débat démocratique.
    Je suis personnellement pour un centralisme démocratique , seulement si ce qui redescends " d’en haut " soit le résultat de ce qui est élaboré " dans bas ".
    Les camarades,comme moi attendent , je supose un compte rendu de l’AG, souhaiteraient, connaitre la progression de notre impact en adherants nos perspectives a cour et long terme, etx etx !
    Il est difficile lorsqu’on est pas " un militant actif " ( pour des raisons d’âge , de maladie ou financières ) d’avoir l’air de "râler " de se sentir un peut comme un " camarade de seconde zone " ?
    Pour ma part je fait ce que mon état me permet. Je suis de toute les manifs et je distribue notre chartre a chaque fois en trentaine d’exemplaires.
    Fils de mineur engager fortement dans le combat de classe, j’ai le communisme chevillé au corps depuis ma tendre enfance (greve de 1948 ).
    Pour cette raison je ne veut plus de ces 12 ans d’engagement au parti, ou la démocratie, ne faisait que partir " d’en haut "
    Bien a toi fraternellement ;

    Nocturne

  • 6. Mélenchon empêche la prise de conscience du peuple
    19 février 2017, 23:28 - par RICHARD PALAO


    je suis d’accord avec JEAN PIERRE DE LA CRUZ : la position de l’ ANC concernant l’élection présidentielle n’ a pas fait l’objet d’un débat DANS l’association , d’ailleurs pour qu’il y ait débat , encore faut-il que celui-ci soit initié et organisé par la direction de l’ ANC qui visiblement ne l’a pas souhaité .
    La SEULE explication qui m’ a été donné c’est qu’il s’agit d’un sujet CLIVANT qui peut diviser l’association , avec de tels arguments il ne va pas être possible de discuter et de prendre position sur l’ europe , sur le nucléaire , sur la SYRIE etc ...
    Si on ne veut pas tomber dans les travers de l’ex-centralisme démocratique à la sauce PCF , il ne faut pas craindre d’ouvrir les débats sur TOUS les sujets mais surtout sur ceux qui peuvent permettre à l’ ANC d’avoir une expression communiste ...
    JE SOUHAITE QUE CE FAUX PAS SOIT LE DERNIER ...

    RICHARD PALAO

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