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Retour sur un débat qui n’est pas anodin : unité oui mais sur quelle base ?

jeudi 11 octobre 2018 par Le billet de Canaille le Rouge

Débat que le congrès de la CGT pourrait utilement régler !

Les termes du communiqué signé par la direction confédérale au côté d’autres OS fait débat. Tant sur le fond que sur la forme. Parler d’agenda social avec le patronat revient à faire prendre les citrouilles de la période pour des confiseries de Noël, la citrouille faisant prémices accentués aux rutabagas obligatoires.

Ce débat persistera tant que n’aura pas été durablement tranchée la question de fond qui le sous-tend.

Si personne ne met en cause le besoin de rassembler tout le monde du travail pour faire face à l’offensive patronale et pour reconquérir les droits volés par pouvoir et patronat, en conquérir de nouveaux, cela se fera-t-il par le rassemblement des sigles des organisations ou autour du contenu de la revendication ?

Poser cette question pose le débat devant tout le monde et c’est tant mieux : peut-on se rassembler et comment avec les Lucky Luke du stylo prêts à signer tous les renoncements avec le patronat, adversaire de classe ? Comment agir avec les signataires coutumiers des accords justifiés pour "limiter les pertes" ?

Corollaire de ce qui précède, le débat se fait-il entre "partenaire sociaux" ou entre forces irrémédiablement antagoniques, le patronat exigeant la suppression de tous droits sociaux pour libérer l’espace pour son accumulation des profits ?

Canaille le Rouge, il l’a toujours défendu sur ses p@ges, considère que l’antagonisme étant de classe le rassemblement ne peut se faire que sur des bases revendicatives de classe, le contenu revendicatif partagé étant le seul ciment de l’unité d’action.

Ensuite, sur ces bases et leur controle par ceux qui sont dans l’action, vient qui veut et que les autres prennent leur couvert et leur rond de serviette pour aller partager leur repas avec la réaction politique et patronale.

Cette question que le congrès devrait trancher n’est pas éloignés d’une autre que la direction confédérale ne met pas à l’ordre du jour et qui de toute façon finira par s’imposer tant elle est consubstantielle à la précédente : la CES est-elle un outil au service de la revendication et permet-elle de fédérer des énergies revendicatives pour imposer des avancées au plan de sa surface géographique de référence (on ne peut concernant la CES parler de pertinence), ou est-elle le cadre rigide qui permet au patronat de l’UE d’interdire la remise en cause de ses dogmes au nom du primat de la concurrence libre et non faussée exigeant l’élimination de toute garantie sociale ?

De quelle syndicalisme international les travailleuses et travailleurs de notre pays ont-ils besoin pour attaquer un capital qui cherche dans sa mondialisation à échapper à ses contradictions et surtout maintenir ses profits et leur aux ?

Chacun peut le mesurer, il ne s’agit pas de questions marginales mais bien du fond : de quelles orientations se doter pour affronter efficacement au plan local, national, international, un capital à l’offensive, comment ne pas entretenir d’illusion sur la réalité et la diversité des forces politiques sociales, syndicales qui sont à son service ou prêtes à se coucher contre quelques avantages pour les hors sol qui se parfument d’orienter les luttes, en fait les dévoyer ?

La nature de classe de masse et démocratique de la CGT lui permet, dès lors qu’elle use de ces trois leviers, de clarifier par ses choix les terrains de l’action pour tous.

L’heure est à la confirmation de cette clarification.


Voir en ligne : http://amers-cap.com/2018/10/retour...

   

Messages

  • 1. Retour sur un débat qui n’est pas anodin : unité oui mais sur quelle base ?
    11 octobre 2018, 22:55 - par RICHARD PALAO


    La question de l unité posée par canaille est plus que pertinente a l aube d une réforme des retraites qui a pour visée de dynamiter notre système par répartition .
    La Cgt envisage t elle l unite avec la Cfdt partisane comme Macron d un système de retraite par points et à compte notionnel ?. système qui dans les pays nordiques ou il est appliqué a pour conséquence de diminuer le montant des retraités et d inciter les assurés a repousser leur cessation d activite ...en renonçant a revendiquer la mise en place d un systeme de retraite Unique Universel solidaire et démocratique comme le proposait le CNR la CGT démontre qu’ elle entend maintenir sa ligne réformiste du syndicalisme rassemble qui n a pourtant connue que des échecs comme pour la loi travail la réforme du statut de la SNCF et les précédentes reformes des retraites
    De plus en laissant a MACRON le monopole de l UNIVERSALITE non seulement elle trahit le CNR mais elle va se couper du monde du travail qui dans sa grande majorité est favorable a un systeme de retraite UNIQUE et UNIVERSE
    Dire comme la CGT qu’ il faut préserver tous les régimes de retraite actuel est non seulement contraire au programme du CNR mais demontre également une grave perte de repères de classe : sur les 42 regimes de retraite existants , les trois quarts ne sont pas des regimes de salariés mais concernent les artisans commerçants exploitants agricoles les professions libérales diverses professions indépendantes ...depuis quand la Cgt a t elle vocation a défendre des non-salariés .?
    quand aux autres regimes hormis celui des fonctionnaires Ils sont tous très déficitaires et ne doivent leur survie que grâce aux ponctions que l état effectué dans les caisses du régime général ce qui justifierait leur intégration dans ce régime général
    Revenir aux valeurs du CNR en revendiquant un régime unique et universel de haut niveau et par répartition finance par des cotisations assises sur les produits du travail est plus d actualité que jamais
    Tous les travailleurs toutes professions confondues y compris les bénéficiaires des regimes spéciaux ne pourraient qu’ y gagne
    Il est encore temps pour que la CGT se conduise en héritière du CNR et d AMBROISE CROIZAT mais pour qu’ il’en soit ainsi nul doute que l intervention massive des syndiques sera nécessaire faute de quoi MACRON pourra satisfaire le MEDEF et en finir avec les conquis du CNR

    Richard PALAO militant CGT retraite de la sécurité sociale

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