Qui paiera ?
Les multiples conséquences humaines et économiques de la mauvaise gestion de la pandémie posent la question de la responsabilité de l’État envers les victimes.
Au XIXème siècle, l’État pouvait commettre n’importe quelle faute dans l’exercice de ses prérogatives de puissance publique sans engager sa responsabilité. Les erreurs du gouvernement dans la lutte contre les maladies, les incendies, les émeutes ou encore les terroristes n’avaient aucune conséquence juridique envers les victimes.
Le (...)
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Articles
Pandémie et incurie de l’État : qui paiera les dommages ?

Vers des « révolutions colorées » ou vers une révolution sociale ?

C’est une déferlante mondiale extra-ordinaire. Car, en dépit des discours médiatiques et de beaucoup de ce qu’il est convenu d’appeler les « ONG » « ou « société civile » présentant ces événements sous l’angle de la « question raciale », c’est bien, à travers les injustices et les inégalités d’apparence raciale, de lutte de classe qu’il s’agit, d’où le caractère rassembleur du mouvement auquel tout prolétaire, tout précaire, tout exclu peut s’identifier. Comme monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir, les (...)
Le racisme ? une question des victimes ou celles des auteurs ? De la discrétion des "blancs de peau" à la question de la place de la police dans la société française

Face aux agressions devenues systémiques jusqu’au sein des institutions régaliennes de la république, que la population "non blanche", victime, réagisse, quoi de plus normal et légitime ? Ce qui l’est beaucoup moins, c’est de n’en faire que l’affaire de ceux qui subissent. Voir disserter la crème journalistique et des personnalités bien en vue adossées à la variété franchouillarde des WASP (White Anglo Saxon Protestants) des USA. les entendre se taire au mieux, voire trouver des justificatifs ou excuses (...)
Otages des putschistes boliviens

Bolivie post-coup d’État… « Nous vivons dans la douleur, l’incertitude, l’angoisse la peur, l’indignation… » Elle s’appelle Patricia Moldiz. Elle est Bolivienne, on l’aura compris. Elle continue, d’une voix altérée : « Depuis sept mois, nos proches n’ont pas pu obtenir le sauf-conduit qui leur permettrait de quitter l’ambassade où ils se sont réfugiés. »
Fille de Hugo Moldiz, avocat, universitaire et ministre de l’intérieur d’Évo Morales en 2015, la jeune femme s’exprime dans le cadre de la conférence de (...)
Régression démocratique

Face au déferlement des ignorances et des peurs, et au nom des valeurs de la République, nous réaffirmons notre attachement à la laïcité telle qu’elle est dans ses fondamentaux : liberté de conscience, liberté de culte et neutralité de l’État. Nous rejetons les injonctions de ceux qui réduisent les principes de notre République au carcan de leur idéologie. Loin de les renforcer, ils les défigurent et mettent en péril la liberté d’expression.
En ces temps difficiles et troublés marqués par une angoissante (...)
Police, États-Unis, France ... le miroir !

Peut-être aurait-il fallu donner un autre titre : « La fenêtre ou le miroir ». Avec cette sûreté dans l’erreur qui est le propre de tous ses mouvements spontanés, la presse française a en effet instantanément pris le parti de la baie vitrée. Quel spectacle effrayant les États-Unis ne nous offrent-ils pas ? Depuis notre fenêtre sur le monde. L’idée que ce qui se passe là-bas pourrait aussi nous parler d’ici, l’idée que la police américaine nous tend un miroir sur la police française, n’a pour l’heure pas (...)
Appel du « Collectif Réquisitions » : Un toit c’est la loi !

La loi et les droits des personnes sans abris, avec ou sans papiers, violés ! Laisser à la rue une personne ou une famille qui appel au secours est inhumain, alors que tant de logements sont vacants et que la loi permet de les réquisitionner. L’application de cette mesure par l’État est d’autant plus nécessaire que ce dernier doit selon la loi héberger toute personne, avec ou sans papiers, exilée, française, en situation de détresse faisant appel au 115, jusqu’à un relogement ou un hébergement stable (...)
Alerte générale à l’opinion publique nationale et internationale : Pour que cessent les exécutions extrajudiciaires au Bénin.

« Lutte contre l’insécurité au Bénin : la police tue 7 présumés malfrats à Cotonou ». Tel est le titre d’un article publié sur le site Banouto, le 12 Novembre 2020. Le journal en ligne précise que « Les forces de l’ordre ont abattu 7 présumés malfrats mercredi 11 novembre 2020 à Zogbohouè à Cotonou.
Selon Matin libre qui rapporte Frissons radio, « ces présumés malfrats auraient été surpris en pleine préparation d’un braquage. La descente des éléments de Soumaïla Yaya ne leur ont pas permis d’aller au bout de (...)
Georges Ibrahim Abdallah et le pénaliste devenue ministre

L’ex ténor du barreau ayant accepté d’embarquer sur le rafiot ancré à Matignon, lui qui ferraillait contre l’internement et militait pour les libérations anticipées, les aménagements de fin de peine et les libérations conditionnelles, que fait-il maintenant qu’il est chef de la machinerie judiciaire pour permettre la libération de Georges Ibrahim Abdallah maintenu arbitrairement en détention alors que toutes les conditions pour sa libération sont réunie ?
Pour celles et ceux qui connaitraient mal cette (...)
Georges Ibrahim Abdallah : « L’écho de vos slogans passe outre les barbelés. »

Il entame sa 37e année de détention bien que libérable depuis 1999. Pour les centaines de manifestants, mobilisés samedi à Lannemezan, seul un rapport de force politique permettra la libération du militant de la cause palestinienne.
Lannemezan (Hautes-Pyrénées), envoyé spécial.
Pour la dixième année consécutive, une manifestation, de la gare à la centrale pénitentiaire de Lannemezan, a exigé samedi la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Depuis 1984 l’horizon du militant communiste libanais se limite à (...)