A grands renforts des médias -peut-être aux ordres ?- et des forces de l’ordre -elles forcément aux ordres-, un très important camp de réfugiés avait été démantelé mardi dernier. Il s’était constitué depuis l’été sous une bretelle d’autoroute près du Stade de France, à Saint-Denis, dans le 93. Le pouvoir avait claironné que ces 3 000 êtres humains chassés de leur pays natal par la guerre ou la famine, souvent les deux à la fois, allaient être hébergés. Sauf qu’entre 500 et 1 000 êtres humains n’avaient pas encore (...)
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Expulsion musclée des migrants place de la République à Paris

Appel du « Collectif Réquisitions » : Un toit c’est la loi !

La loi et les droits des personnes sans abris, avec ou sans papiers, violés ! Laisser à la rue une personne ou une famille qui appel au secours est inhumain, alors que tant de logements sont vacants et que la loi permet de les réquisitionner. L’application de cette mesure par l’État est d’autant plus nécessaire que ce dernier doit selon la loi héberger toute personne, avec ou sans papiers, exilée, française, en situation de détresse faisant appel au 115, jusqu’à un relogement ou un hébergement stable (...)
La nuit des tentes : le pire s’est produit. L’horreur et l’indigne...

.. La statue de la République était pétrifiée. Le pire n’est pas les images, c’est la nuit qui a de nouveau avalé les exilés dehors. Le pire est que les 400 exilé.e.s présents, à 19h, place de la République, dormiront de nouveau dehors cette nuit, loin à Clichy, loin à Saint-Denis, cachés sous les ponts des canaux ou ailleurs, invisibles. Le pire est que de nouveau, nous ne les verrons pas s’endormir blessés dans le froid.
Le pire est que les 400 exilé.e.s présents, à 19h, place de la République, (...)
Vieillir et mourir en ville…commentaires sur la condition sénile urbaine

Le retour sur l’histoire nous enseigne que les crises sont rarement annonciatrices de transformations urbaines. Elles tendent à cristalliser plus encore les tensions sociales, la peur et les « phénomènes morbides » qu’évoque Gramsci. Ce n’est pas toujours le cas certes et la « ville moderne », c’est-à-dire celle qui émerge dans la seconde moitié du 19e siècle, porte en elle une réponse aux crises sanitaires qui frappent la ville industrielle d’alors. Ces transformations, positives, résultent cependant de la (...)
Mairie de Marseille : de plus en plus lamentable

Sans même revenir sur les choix de l’équipe GAUDIN depuis son accession à la mairie (et avant en ce qui le concerne en tant qu’adjoint de Gaston DEFERRE) la moindre des décences, le moindre sens des responsabilités, aurait voulu que dès le lendemain du 5 novembre, la mairie annonce des mesures d’urgence dignes de ce nom et convoque un conseil municipal extraordinaire pour analyser la situation créée et permettre un large débat sur les mesures à mettre en œuvre...
Il n’en a rien été. Au lieu de cela la (...)
Logement, préparer la contre-offensive...

Qu’on se le dise : le problème est le même partout ailleurs en France.
Avec la SNCF, les hôpitaux, la SECU, le logement fait partie des dossiers sur lesquels le gouvernement veut aller vite et fort. La prochaine loi logement annonce la couleur : - Vente massive de parc social et restructuration des bailleurs pour imposer de grands groupes sans liens avec les communes, spécialisant les offices dans l’accueil des publics prioritaires et laissant le logement des salariés aux mains de grands groupes (...)
Avec les "sans-papiers", les enfants de républicains espagnols et de brigadistes

Cet appel auquel se joint l’ANC, issu d’une mémoire commune, pour soutenir la Marche des « sans-papiers » qui manifesteront à Paris le 17 octobre, provient d’un échange (Maité Pinero, Georges Bartoli, José Fort, Olivia Ruiz, Lydie Salvayre). Il est ouvert à tous. Nous ne sommes pas les seuls, en France, à avoir en héritage une mémoire douloureuse. Le passé ne passe pas, disait Faulkner. Il n’est qu’une dimension du présent (« le passé n’est jamais mort. Il n’est même pas passé »). A quoi sert la mémoire, (...)
Marseille/logements : Quand les parasites se gavent de la misère !

Ceci, tiré de La Marseillaise du 19 septembre, quand la misère des uns fabrique la richesse des autres :
Deux élus et candidats aux municipales, Christophe Madrolle à Marseille et le député Mohamed Laqhila, louent des appartements aux Rosiers, une copropriété sinistrée de Marseille, en état de crise financière, bâtimentaire et sécuritaire. Plongée dans le business de la misère.
Lundi, le député Mohamed Laqhila (Modem, membre de la majorité présidentielle) a ressorti sur son Facebook une vidéo de son (...)
Sans-abri et épidémie : que faire ?

L’épidémie du coronavirus met davantage en danger les populations fragiles, dont les sans-abri. Vulnérables physiquement et exposés publiquement, quand ils sont totalement à la rue, ils subissent souvent des niveaux élevés d’exiguïté et de promiscuité quand ils sont dans les centres d’hébergement. Pour Julien Damon, professeur associé à Sciences Po et conseiller scientifique de l’École nationale supérieure de la sécurité sociale, se posent la question de l’ajustement des services, mais aussi des problèmes (...)
"La Révolution est en marche" : la voix des sans voix !

L’ANC s’est retrouvée plusieurs fois aux côtés du Mouvement "La Révolution est en Marche" pour dénoncer, par exemple, les problèmes posés par la pénurie de logements sociaux le 25 janvier dernier (lire Fin de semaine de luttes tout azimuts pour l’ANC Île de France.http://ancommunistes.org/spip.php?article2820). Il nous a semblé important de présenter cette organisation originale et combative par l’intermédiaire d’une interview entre Bruno (ANC) et Sabrina (LRM).
B : Pourrais tu présenter rapidement ce (...)