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Propagande : Démocratie sans frontière ou crise de la légitimité de la liberté d’opinion.
dimanche 15 septembre 2024 par RT ?
Les puissances occidentales sont en train de perdre leur légitimité traditionnelle de porte-avion avancé du pluralisme et de la liberté d’opinion en même temps qu’elles sont en train de perdre leur tête. Leurs partisans seraient devenus incapables de gagner des élections et de convaincre les électeurs face à la machine de propagande russe et donc, vouloir répandre ses idées et interprétations alternatives face au pouvoir serait devenu de "l’espionnage", autrement dit une activité publique serait devenue une activité secrète, face aux "informations fiables" des médias publics et privés des puissances occidentales dont nous avons pu constater quotidiennement "l’objectivité", de Gaza à Guantanamo, d’Assange à Peltier et de l’euromaïdan au printemps-hiver arabe ...
Comprenne qui pourra, mais les conformistes de tous bords "anticomplotistes" en sont encore capables. Quant on est face à de la température il y a deux attitudes possible, soit on casse le thermomètre, soit on va se soigner... L’Ouest choisit la première réponse.
En attendant, il va falloir que nous nous accrochions face aux répressions à venir. (BD-ANC)
C’est celui qui dit qui l’est ! [1] (JP-ANC)
Sanctions américaines RT
https://swentr.site/russia/604020-us-sanctions-rt-aggression/
Le média russe est une menace pour la démocratie, selon le Département d’État. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken accuse les médias russes, dont RT, de collaborer avec les services de renseignement russes ;
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a accusé RT et sa société mère d’agir comme une extension des services de renseignement russes et de tenter de saper la démocratie dans le monde.
S’exprimant lors d’une conférence de presse du département d’État vendredi, Blinken a annoncé des sanctions contre les sociétés mères de RT, Rossiya Segodnya et TV-Novosti, accusant des « individus affiliés » et des « éléments en leur sein » d’avoir prétendument tenté d’interférer dans les élections moldaves.
Le département d’Etat a également sanctionné Dmitry Kiselev, directeur général de Rossiya Segodnya.
TV-Novosti a également été accusée d’ être « responsable ou complice, ou d’avoir directement ou indirectement participé ou tenté de participer à une ingérence » dans les élections américaines ou étrangères « pour le compte ou au profit, directement ou indirectement », du gouvernement russe.
RT est « engagée dans des activités d’influence secrètes… fonctionnant comme une branche de facto des services de renseignement [russes] », a déclaré Blinken aux journalistes.
LIRE PLUS : RT responsable de l’érosion du soutien à l’Ukraine – Département d’État américain
Blinken a révélé que les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada prévoient de lancer un effort mondial pour traiter les activités de RT comme de l’espionnage, et espèrent attirer tous leurs « alliés et partenaires » dans cette entreprise.
James O’Brien, secrétaire d’État adjoint aux Affaires européennes et eurasiennes, a qualifié RT de « menace pour la démocratie et l’information fiable ».
Selon le département d’État, RT « est passée d’un simple média à une entité dotée de capacités cybernétiques », qui est « également engagée dans des opérations d’information, d’influence secrète et d’approvisionnement militaire ».
Le gouvernement américain a affirmé qu’ « une entité dotée de capacités opérationnelles cybernétiques et de liens avec les services de renseignement russes » était intégrée à RT depuis le printemps 2023 et que la rédactrice en chef de RT, Margarita Simonyan, et son adjoint, Anton Anisimov, avaient « une connaissance directe et consciente de cette entreprise ».
Une autre accusation portée contre RT était qu’Anisimov exploitait une plateforme de financement participatif « fournissant un soutien matériel et des armes aux unités militaires russes en Ukraine ».
Le Département d’État a affirmé que RT avait financé des « médias mandataires » qui se livraient à des « activités d’influence secrètes » dans le monde entier, en alléguant que cela s’était produit en Afrique, en Allemagne, en France et en Argentine.
LIRE PLUS : RT révèle le« secret »de ses opérations à CNN
Le directeur du Centre d’engagement mondial (GEC) du département d’Etat américain, James Rubin, a déclaré vendredi aux journalistes que la « portée et l’ampleur » de RT étaient l’une des raisons pour lesquelles de nombreux pays à travers le monde ne soutenaient pas l’Ukraine. Le GEC a financé des jeux de propagande destinés aux enfants et forcé Twitter à censurer les contenus pro-russes. Rubin a admis l’année dernière qu’il voulait utiliser le GEC pour fermer les médias russes dans le monde.
« Nous allons discuter… en Amérique latine, en Afrique et en Asie… pour essayer de montrer à tous ces pays qui diffusent actuellement – sans restrictions ni contrôle – RT et leur permettre un accès libre à leur pays », a déclaré Rubin, affirmant que la présence de RT a « eu un effet délétère sur l’opinion du reste du monde sur une guerre qui devrait être une affaire claire et nette ».
L’annonce du département d’Etat a fuité sur CNN plus tôt dans la journée. Contacté par la chaîne américaine, le service de presse de RT aréponduavec sarcasme :
« Nous avons diffusé nos informations directement depuis le siège du KGB pendant tout ce temps », ajoutant : « Nous sommes à court de pop-corn pour nous asseoir et regarder ce que le gouvernement américain va inventer à notre sujet. »
[1] L’insulte que tu m’as adressée s’applique à toi. C’est par cette sortie enfantine que le président russe, Vladimir Poutine, a répondu jeudi 18 mars à son homologue américain Joe Biden, qui l’avait traité la veille de « tueur ». — (Le Monde avec AFP)
