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Mondes en guerre (2)

jeudi 16 janvier 2025 par Francis Arzalier (URC)

Après quelque esquisse d’analyse dans le texte publié le 31/2024 sur ce site du danger de guerre mondiale qui nous enserre et de ses causes, je pense nécessaire d’éclairer cette ap-proche globale de quelques exemples des conflits en cours.]sur ce site du danger de guerre mondiale qui nous enserre et de ses causes, je pense nécessaire d’éclairer cette ap-proche globale de quelques exemples des conflits en cours.

Un fléau pour les « pays du sud », notamment en Afrique

Constatons tout d’abord que les plus féroces des conflits en cours, les plus destructeurs pour les civils, sévissent depuis des années dans des « pays du Sud », dont l’État est fragilisé par les divisions ethniques et la corruption au profit de puissances étrangères impérialistes. Les USA, qui n’ont jamais hésité à fomenter des guerres ont exercé leur domination mondiale en s’assurant que les combats se déroulent ailleurs que sur leur territoire, et depuis leurs déboires de fin de siècle (Vietnam, Somalie, Afghanistan) en évitant d’y envoyer leurs soldats se faire tuer.

Cependant, les pays d’Afrique, dont le développement économique a été bloqué durant des siècles par le colonialisme et l’Impérialisme en sont les premières victimes. Que leurs méca-nismes originels soient internes, ou ouvertement suscitées par une intervention extérieure, ne change rien : Quand elles durent, c’est parce qu’elles sont sponsorisées par des prédateurs extérieurs, Occidentaux ou puissances régionales.
Ce fut déjà le cas pour la « guerre civile » en Éthiopie en 2021, qui causa près de 300 000 morts. Mais aujourd’hui, ce sont d’autres pays africains qui vivent ce genre de tragédies, à co-mencer par le Soudan et le Congo-RDC

Le martyre soudanais

Le Soudan est un des plus vastes pays d’Afrique (1 800 000 kilomètres carrés, alors que la France dépasse à peine le demi-million) et l’un des plus peuplés avec 45 millions d’habitants.
Un chiffre donné la mesure du désastre guerrier : sur 45 au total, 9 millions de Soudanais sont « déplacés », dont 1 million réfugié dans un pays étranger. Et un désastre alimentaire et sa-nitaire est annoncé par l’ONU si les combats continuent.
Les peuples du Soudan ont vécu une première catastrophe quand les provinces Sud, majoritairement chrétiennes et animistes alors que le reste est musulman, ont obtenu leur indé-pendance (2011-13), à l’issue d’une insurrection largement soutenue par des sponsors exté-rieurs, qui guignaient les richesses minérales qui y sont concentrées. Cette sécession a fait perdre à l’État nations soudanais la majeure partie de ses ressources, qui auraient pu assurer un développement économique et social.

Le deuxième acte de la tragédie soudanaise a été la magnifique révolution populaire de 2018-19, animée par une coalition de partis (dont l’influent Parti Communiste) et d’organisations professionnelles et syndicales, qui aboutit au départ du dictateur intégriste Omar El Béchir.
Mais avec l’étranglement économique du pays, le développement des groupes militaires financés de l’extérieur leur a permis de démanteler les organisations populaires, interdites et sé-vèrement réprimées.
Ce qui a abouti à la féroce guerre actuelle, opposant par les armes deux clans militaires revendiquant le pouvoir, l’un se réclamant de l’armée nationale, l’autre de milices dites « d’intervention rapide ». Deux protagonistes qui n’ont d’autre idéologie que les prébendes du pouvoir d’État, et qui sont alimentés en armes et subsides par des puissances régionales en quête de zones d’influence, Égypte et monarchies du Golfe. Un interventionnisme qui se révèle à l’occasion tout aussi néfaste pour les civils que l’impérialisme des grandes puissances plané-taires.

Congo RDC, un géant disloqué et pillé

Cet immense pays africain (plus de 2 000 000 de km carrés, et 90 millions d’habitants) est certainement le plus marqué par deux siècles de pillages coloniaux puis impérialistes. À l’issue d’une domination belge faite de travail forcé, des pires crimes racistes commis par les empires occidentaux en Afrique, la République Démocratique du Congo, qui fut dite un temps le Zaïre, venait au monde avec des atouts indéniables pour se développer, une grande richesse végétale et minérale, à tel point qu’on parlait en 1965 du « scandale géologique de l’Est du Congo ».

C’était sous-estimer la nocivité de l’Impérialisme occidental, qui fit dès le départ de ce pays son terrain de jeux favori, pour y contrôler l’accès aux richesses du sous-sol.
(on a oublié que la première bombe nucléaire Étatsunienne de 1945 n’aurait pas vu le jour sans le minerai d’uranium congolais). Dès la décennie 1960, l’Impérialisme occidental, avec l’aide de complices locaux comme Tshombé, mit sciemment feu au pays, organisant l’assassinat du leader souverainiste (au sens actuel du terme) Lumumba, la sécession des riches provinces de l’est sous le nom de Katanga, etc. La stratégie impérialiste est la même depuis 1965 : briser l’État national ,« Balkaniser » le pays et organiser le pillage des ressources, par la guerre et les meurtres.

Aujourd’hui, le rapport de forces a évolué, et l’État national de RDC, même s’il est faible, existe, et à même engagé un certain développement endogène grâce aux investissements chi-nois. Mais la stratégie occidentale est toujours la même, en plus hypocrite.
Depuis des années, au prix de milliers de morts et de viols parmi la population, l’est de la RDC vit au rythme des exactions organisées par des groupes insurrectionnels nourris en armes en subsides divers par l’État du Rwanda voisin. Ces séparatistes récupèrent les minerais rares nécessaires à la « révolution numérique », qui aboutissent au Rwanda, pour y être vendus aux affairistes occidentaux, dans le cadre d’accords signés entre l’État de Kigali et l’Union euro-péenne.
Dans ce cas aussi, les mécanismes complexes de l’Impérialisme planétaire, ont besoin de prédateurs régionaux complices, en l’occurrence l’État rwandais actuel, qui se targue d’être l’héritier des victimes du génocide des Tutsi en 1994, comme au Moyen Orient l’État sioniste d’Israël justifie ses exactions par le souvenir de la Shoah.

Moyen Orient, le champ clos de l’impérialisme depuis un siècle

Par ses énormes ressources pétrolières et gazières, même si le consensus écologiste contemporain veut que « le temps des énergies non renouvelables soit fini », le Moyen Orient dans son ensemble a été durant plus d’un siècle une zone de ressources à contrôler, en y se-mant de ci de là des régimes suffisamment vassalisés pour assurer les bénéfices des action-naires capitalistes, et pour écraser dans le sang les velléités de libérations nationales et sociales. Au prix de multiples guerres depuis l’effondrement de l’Empire ottoman en 1918.

Mais les Colonels Lawrence, et les tyrans pro-occidentaux, monarques Wahabites d’Arabie et Shahs d’Iran, ne sont plus là pour assurer les dividendes des Compagnies pétro-lières occidentales. Progressivement, les peuples de cette région se sont donnés des leaders fidèles à leur nation, démiurges charismatiques comme Nasser l’Égyptien, les chefs des BAAS d’Irak et de Syrie, Kadhafi en Libye ou Boumedienne en Algérie et ceux islamo-chiites d’Iran. Ces « nationalistes » aux idéologies très diverses, ne furent certes pas des modèles de démocratie, mais ils ont su s’opposer au pillage des ressources nationales par les impérialistes occidentaux. Ce qui n’est déjà pas si mal, et leur a valu bien des guerres, attisées depuis l’Occident.

Celles d’abord fomentées régulièrement par la « tête de pont du « camp impérialiste oc-cidental », implanté à l’issue du deuxième conflit mondial au cœur de la mosaïque arabo-musulmane, l’État sioniste d’Israël. Car, n’en déplaise au consensus médiatique de nos télévi-sions françaises, le massacre odieux réalisé en 2024 par l’armée d’Israël en Palestine, à Gaza et en Cisjordanie (plus de 60 000 morts selon la revue scientifique britannique Lancet ! ), et ses suites au Liban et en Syrie, n’est pas la simple conséquence de la cruauté de l’opération militaire inattendue organisée par la Résistance palestinienne ( le Hamas ) le 7 octobre 2024.
Cette offensive de l’armée du Sionisme israélien n’est que la plus récente et la plus féroce des guerres menées périodiquement par les dirigeants colonialistes de l’État d’Israël, implanté en 1948, en profitant de l’émotion mondiale après le massacres odieux des Juifs d’Europe par les Nazis et leurs alliés européens.

Dés 1948, ce fut la Nakba (la catastrophe), comme la nomment les Palestiniens : plu-sieurs centaines de milliers de villageois ou citadins musulmans ou chrétiens vivant en Palestine en furent chassés et réduits à l’exil vers les camps de réfugiés du Liban, de Jordanie où du Maghreb. Cela au nom de l’escroquerie historique sioniste, doctrine coloniale qui se justifie par la religion. Elle affirme :
1/ que les adeptes dispersés dans trois continents de la religion ou la culture juive sont les descendants des Hébreux de la Bible il y a 3 000 ans, ce qui est une première contre-vérité historique.
2/ Et ils affirment que Dieu aurait donné à ce « peuple élu » la propriété de la Palestine, ce qui leur conférerait le droit d’en expulser les occupants palestiniens musulmans et accessoire-ment chrétiens.

En vertu de ces justifications aussi peu rationnelles que les autres racismes coloniaux, l’État sioniste d’Israël a mené depuis sa création sept conflits majeurs contre ses voisins Arabes, aboutissant à l’occupation de territoires (bande de Gaza, Cisjordanie, Golan syrien), à la négation de la réalité palestinienne, et à l’implantation de colons juifs dans ces divers espaces conquis. La guerre effroyable menée à Gaza depuis octobre 2023 n’est que la plus récente, lourde d’objectifs de « solution finale » au sens où les Nazis l’entendaient en 1942 : Netanyahou et ses complices prétendent combattre le Hamas en rasant hôpitaux, écoles et camps de réfugiés. Leur objectif réel consiste à rendre invivable la bande de Gaza aux Palestiniens, pour pouvoir ultérieurement la repeupler de colons juifs.

On pourrait se demander pourquoi une telle démence criminelle est depuis plus de 70 ans autorisée par les grandes puissances dites « démocratiques », à commencer par les USA, lea-ders du Monde occidental et leurs alliés. Ils ont financé l’économie d’Israël (guère plus de 9 mil-lions d’habitants) jusqu’à en faire une des plus développées, des plus riches en technologie du monde occidental, et ils en ont surtout fait la première puissance militaire de la sous-région, jusqu’à la pourvoir de l’arme nucléaire. Ce sont les armes venues des USA et alliés occidentaux qui tuent encore aujourd’hui à Gaza !

La réponse est simple.

La puissance de l’État sioniste israélien a été délibérément fabriquée par l’Impérialisme occidental pour être SON gendarme au Moyen-Orient, pour détruire à son service toute tentative de Résistance nationale et d’intégration régionale arabe. Il a combattu et parfois vaincu les mou-vements de Libération nationale, Nasseriens, Baassistes. Ils combattent aujourd’hui les organi-sations de résistance nationale, Palestiniens, Libanais du Hezbollah, Houthis du Yémen, et État national Iranien. Et l’effondrement subit du Baassisme syrien largement discrédité par son autori-tarisme au profit des héritiers de Daesh et al Qaida reconvertis en pro-occidentaux, sous les bombardements conjoints des États Unis, de la Turquie et d’Israël, pour aboutir à la balkanisa-tion de ce pays, qui contredit cet objectif séculaire.
Cette accumulation de preuves n’a pas empêché les responsables français de jouer les mouches du coche en ajoutant quelques bombardements dans la Syrie écrasée.

Le fonds du problème reste le même

La nouvelle annonce le 16 janvier d’un accord de cesser le feu et de trêve est évidemment une bonne nouvelle parce qu’il devrait stoppera la tuerie, et parce qu’il est la preuve de l’échec des objectifs israéliens d’éradication des organisations de résistance palestinienne. Elles sortent militairement affaiblies, mais politiquement renforcées du conflit.

Reste l’essentiel.

L’État sioniste d’Israël a été créé et soutenu au Moyen Orient par les parrains étatsuniens et leurs affidés occidentaux, notamment ceux de France, qui ont réussi à faire partager les dogmes basiques du Sionisme par l’opinion de notre pays. À preuve, les chroniqueurs de nos télévisions nous resservent quotidiennement des nouvelles de « l’État Hébreu », version fran-çaise du mythe historique sioniste selon lequel les Juifs d’aujourd’hui sont les descendants di-rects des sujets du roi David, qui régna il y a plus de trois millénaires : cette fable est pour eux devenue vérité !

Disons plus simplement pour conclure cette approche de l’imbroglio moyen-oriental :
On ne peut avoir la prétention d’éclairer le drame guerrier qui ravage cette région sans désigner l’intervenant majeur qui y broie depuis trois quarts de siècle les peuples et les hommes, l’impérialisme Occidental, son chef d’orchestre états-unien, la meute de ses complices hypo-crites d’Europe otanienne, et son agent le plus mortifère, l’État colonial sioniste d’Israël.

Face à cet appareil guerrier d’oppression, la Résistance y compris armée, est non seule-ment justifiée, mais nécessaire pour enfanter un avenir de paix et d’égalité entre les hommes et les peuples. Et cela, qu’elle s’incarne dans un État national comme celui d’Iran, dans une organi-sation de lutte pour une Nation niée comme celle de Palestine, du Yémen, du Liban ou de Syrie. Et nonobstant leur diversité idéologique, qui ne relève pas de notre choix, mais de celui des peuples concernés. Nous pouvons parfois regretter que l’orientation islamiste d’organisations palestiniennes ait favorisé le discours sioniste, autant que la corruption qui les a souvent trans-formées en « collabos » de l’armée d’Israël en Cisjordanie.

Cela ne saurait excuser de notre part de nous tromper d’adversaires dans le combat contre la guerre impérialiste et pour aller vers l’égalité entre les hommes et les peuples au Moyen-Orient.

Ukraine : quelques vérités sur la fin ( ? ) de guerre

Cette guerre par procuration de la coalition Impérialiste (USA, plus OTAN et UE) contre un concurrent russe, coupable d’avoir réussi à maintenir Assad au pouvoir en Syrie jusqu’en fin 2024, a déjà éparpillé quelques centaines de milliers de morts, russes et ukrainiens, et supplétifs étrangers rétribués. Un engagement non reconnu par les Occidentaux même si tout le monde sait bien que le brasier ne dure que grâce aux milliards de fournitures en armes et hommes, que les contorsions du pitre tragique Zelensky à la télévision cachent mal les millions d’Ukrainiens fuyant la mobilisation, et que tout ce qui est décisif se fait à Washington.

Ce conflit armé meurtrier, nourri par les décideurs impérialistes états-uniens et otaniens, conscients d’avoir déjà perdu la compétition économique avec la Chine et ses alliés.
Ils n’espèrent plus qu’une escalade guerrière pour restaurer leur domination mondiale ébranlée.

Cette guerre n’a que trop duré : Et cela parce que les luttes populaires pour la paix sont largement insuffisantes, même si elles existent partout. Car ces oppositions à la guerre sont sou-vent détournées vers des impasses politiques par les politiciens bellicistes, de « Gauche » (des Écologistes aux Socialistes français et allemands), du Centre pro-UE à l’extrême-droite (une bonne partie des électeurs de Trump l’ont soutenu pour marquer leur désir de paix !).

Ce vote ne doit pas cependant créer dans nos rangs des illusions naïves : le nouveau Pré-sident US Trump est tout autant que son prédécesseur Biden le représentant de l’Impérialisme dominant, et ses promesses électorales n’impliquent aucune rupture avec la marche guerrière au cataclysme nucléaire. Tout au plus des tactiques différentes, imprévisibles, que seules pourront juguler les luttes populaires, aux USA et en Europe, si nous parvenons à les susciter.

Si, comme c’est annoncé de Moscou, des négociations véritables s’ouvrent demain entre les États Unis et la Russie pour mettre un terme à la guerre d’Ukraine, tant mieux. Mais nous devrons veiller à ce que nos bellicistes d’Europe cessent de proclamer leur désir de financer et d’armer les nationalistes de Kiev plus encore qu’auparavant, pour soulager le sponsor de Was-hington.

Les conditions de la paix en Europe

On ne doit pas sous-estimer les obstacles à la paix : contrairement à l’assertion de nos médias, cette guerre n’a pas débuté par une invasion russe du territoire ukrainien en 2022, mais elle a débuté en 2014, quand le gouvernement élu d’Ukraine indépendante, dirigé par Ianouko-vitch, a été remplacé par des dirigeants nationalistes antirusses, héritiers affirmés des SS prona-zis de 1943, à l’issue d’un coup d’état insurrectionnel (dit de Maidan), soutenu par les services secrets occidentaux. Dès son accès au pouvoir d’État, ce nouveau pouvoir nationaliste a imposé en les bombardant ses lois discriminantes aux habitants russophones de Crimée et du Donbass, inclus arbitrairement dans l’Ukraine à l’ère de Khrouchtchev.

Ces deux régions ne sont pas des provinces ukrainiennes envahies par les Russes, comme le disent nos télés, mais des régions russes indument occupées par l’Ukraine. L’Algérie colonisée fut elle aussi considérée comme une « partie inaliénable de la France, qui va de Dunkerque à Ta-manrasset », comme le disait le ministre de Gauche Mitterrand, qui refusait le droit à l’ONU de s’ingérer dans les problèmes intérieurs français. Jusqu’à ce que le peuple algérien révolté im-pose à l’État français colonial l’indépendance nationale en1962. Ceux parmi nous qui ont vécu il y a 70 ans ce déni de la nation algérienne et l’ont combattu, ne sauraient accepter le même déni des Russes du Donbass et de Crimée.

Aucun accord de paix ne pourra réussir sans que la volonté populaire de rattachement à la nation russe soit pleinement reconnue aux habitants de Crimée et Donbass, non parce qu’elles ont été conquises, mais au nom du Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Et de plus, l’Ukraine ravagée par les bombardements, vidée de plusieurs centaines de mil-liers de citoyens qui ont fui la mobilisation, ne sera jamais à l’abri de nouveaux conflits, si elle est encore insérée par ses dirigeants nationalistes dans la coalition guerrière antirusse organisée par l’OTAN et l’UE.

La France et l’Allemagne faisaient il y a vingt ans tourner leurs économies grâce au gaz acheté en Russie, et cet esprit dit de détente et de coopération économique était tout bénéfice pour leurs peuples respectifs.

Aujourd’hui, la Russie est devenue pour nos dirigeants l’ennemi à abattre, Paris et Berlin vassalisés livrent à qui mieux mieux des armes destructrices aux bellicistes ukrai-niens, et achètent très cher du gaz étatsunien ! !

Notre peuple va t’il supporter encore longtemps cette dérive folle ?

   

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