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Bolivie : Evo retranché dans le tropique de Cochabamba

mardi 21 janvier 2025 par Boris Góngora

L’ancien président Evo Morales a dénoncé dimanche l’avancée d’agents étrangers de l’Agence Centrale de Renseignement (CIA) des États-Unis dans le Tropique de Cochabamba, ainsi que l’augmentation des militaires experts en renseignement et de francs-tireurs.

Il a affirmé que le 27 octobre 2024, quand « ils ont tenté de me tuer », des agents étrangers de la CIA opéraient avec des policiers et des militaires boliviens.

« Il y a des photos de cela, », a-t-il affirmé.

Et il a ajouté : « Maintenant, il agissent à nouveau. Ils avancent dans le territoire proche du Tropique, ils ont augmenté le nombre de militaires experts, en renseignement et ils ont envoyé des francs-tireurs, », a écrit l’ancien président sur ces réseaux sociaux.

Malgré ces dénonciations, le Gouvernement et l’armée ont nié qu’il y ait des mouvements inhabituels dans les unités militaires du Tropique. Au contraire, ils ont qualifié ces déclarations « d’irresponsable et mensongères ».

Le ministre de la Défense, Edmundo Novillo, a demandé au peuple de ne pas se laisser surprendre par « les mensonges inventés dans un but politique. »

« Ils ne veulent pas seulement me mettre en prison. Ils veulent m’assassiner, parce que le Gouvernement de Luis Arce et de David Choquehuanca cherche à plaire à la droite bolivienne et à respecter son accord secret avec les États-Unis, » a déclaré Morales.

Et il a ajouté : « Mon corps pourra tomber, mais il ne me feront pas taire. »

En outre, il a déclaré qu’il ne quitterait pas la Bolivie et ne trahirait pas le peuple et le seul projet national de gauche : « défendre nos ressources naturelles, et ne pas permettre que notre souveraineté et notre dignité soient sapées. »

L’ancien président est retranché dans le tropique, après que la justice, les déclaré en rébellion et ait ordonné le gel de ses compte bancaires et l’annotation de tous ses biens. Morales devait se présenter à l’audience de mesures préventives dans la ville de Tarija, mais ne s’est pas présenté.

Morales est l’objet d’une enquête à propos de la grossesse présumée d’une adolescente de 15 ans quand il était chef de l’État, en 2016. Le ministère public l’accuse du délit de traite de personne aggravée.

Des secteurs sociaux évistes on renforcé la sécurité à Lauca Ñ face à une éventuelle intervention de la police et à l’arrestation de l’ancien président.

Source en espagnol :
https://www.resumenlatinoamericano.org/2025/01/19/bolivia-evo-denuncia-avance-de-agentes-extranjeros-de-la-cia-en-el-tropico-de-cochabamba/
URL de cet article :
http://bolivarinfos.over-blog.com/2025/01/bolivie-evo-retranche-dans-le-tropique-de-cochabamba.html
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Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

   

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