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L’Europe et la France financent, sans le dire, l’industrie militaire israélienne

jeudi 12 juin 2025 par Disclose

L’Union européenne et sept États membres ont versé 42 millions d’euros d’argent public à un projet de développement de drones militaires qui bénéficie à la principale entreprise israélienne d’armement, révèlent Disclose, Investigate Europe et le média grec Reporters United.

Nom du projet : Actus.
Officiellement, seuls des industriels européens sont bénéficiaires du financement. En réalité, l’entreprise publique israélienne Israel Aerospace Industries (IAI) tire profit du programme en se dissimulant derrière Intracom Defense, une société grecque chargée de piloter le projet. IAI détient 94 % du capital d’Intracom Defense et bénéficiera ainsi indirectement de 14 millions d’euros d’argent public européen.

Israel Aerospace Industries (IAI), c’est la société d’armement au cœur de la machine de guerre israélienne et de l’opération déclenchée après le 7 octobre 2023 à Gaza. Ses drones Heron servent à surveiller et bombarder des civils palestinien·nes.

Aux côtés de l’UE et de six États membres, le gouvernement français est doublement impliqué dans le plan européen de drones armés : il est non seulement l’un des cofinanceurs du projet Actus mais aussi l’un de ses bénéficiaires, à travers le constructeur de drones Safran, dont l’État français est actionnaire.

Auprès de Dislclose, l’ONG Amnesty International pointe le double discours de la France : « D’un côté la France a une position de plus en plus ferme ; et de l’autre, elle est amenée à collaborer sur un projet avec IAI qui appartient à l’État d’Israël dont le dirigeant, Benjamin Nétanyahou, est poursuivi par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ».

Lire notre enquête.
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