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La guerre sociale

vendredi 4 juillet 2025 par Unité CGT

Les Ouvriers de Minakem en grève pour l’emploi !

Minakem, filiale du géant Minafin, groupe spécialisé la production et l’exportation de principes actifs pour la fabrication de médicaments, a annoncé le 19 juin un plan de suppression d’emploi touchant 41 travailleurs sur les 91 que compte l’usine de Beuvry-la-Forêt, dans le Nord. En réponse, le syndicat CGT Minakem Beuvry Production a immédiatement engagé la lutte. Ainsi, à l’appel de la CGT, les salariés sont entrés en grève le vendredi 4 juillet pour s’opposer à la perte de leurs emplois.

Comme le rappelait la FNIC CGT dans un communiqué, « derrière cette décision brutale : un désengagement assumé, un manque d’investissements et d’une stratégie patronale centrée uniquement sur le profit à court terme. » Pour la CGT, « le PDG de Minakem, qui est également le président de France Chimie, porte l’entière responsabilité de cette casse sociale. ».

« Pour la direction, les salariés sont des numéros, des matricules, pour nous c’est une famille qui va être détruite et ce ne sont pas les mesures envisagées par la direction lors de la négociation du P.S.E. qui ramèneront le sourire dans les familles des salariés concernés. », affirme le syndicat CGT.

C’est pourquoi, écrivait le syndicat CGT Minakem Beuvry Production dès le 19 juin, « [la CGT] n’est pas prête à accepter cette situation et entend instaurer un rapport de force avec la direction en refusant le plan imposé par la direction de site. »

« Le syndicat CGT Minakem Beuvry Production n’est pas dupe et a bien compris que la nomination d’un manager de transition à la tête du site n’avait qu’un but : supprimer des emplois tout en étant gracieusement rémunéré. », explique encore le syndicat CGT avant d’ajouter : « C’est tous ensemble, unis et solidaires que nous ferons plier la direction du site et du groupe afin d’assurer à chacun d’entre nous un avenir plus radieux que celui qui nous est proposé aujourd’hui. »

Conclusion :
« Nous refusons de payer la mauvaise gestion de la direction qui nous a conduits dans cette situation et nous revendiquons le maintien de l’emploi sur le site de Beuvry-la-Forêt. »


La verrerie de Vergèze vivra ! Plus de 3 000 manifestants exigent le maintien de l’activité industrielle et de l’emploi

À l’appel de la CGT, plus de 3 000 personnes se sont réunies jeudi 3 juillet à Vergèze, dans le Gard, devant la verrerie du Languedoc menacée de fermeture par le plan anti-social du propriétaire, le géant mondial du verre Owens-Illinois qui prévoit le licenciement de 164 salariés.

Dans un communiqué, la fédération CGT Verre et Céramique avait dénoncé la décision du groupe de suppressions de postes partout en France : “Ce ne sont pas moins de 556 postes qui sont touchés, dans une logique de restructuration brutale, dont 316 seront purement et simplement supprimés. […] les chiffres sont clairs : le bilan est celui d’un désastre social. Ces décisions sont le fruit d’une stratégie purement financière, sans aucune considération pour les salarié·es ni pour l’avenir de l’industrie verrière en France. La CGT refuse de voir des vies brisées, des familles frappées, des territoires fragilisés. Pendant que les actionnaires engrangent les profits, les salarié·es trinquent.“

Dans le Gard (et ailleurs), au delà de la liquidation industrielle et des centaines de familles affectées par les pertes d’emploi, c’est bien le bassin d’emploi régional qui se trouve au pied du mur avec cette nouvelle casse de l’emploi et de l’industrie.

Les travailleurs de la verrerie gardoise, voisine de la source d’eau minérale Perrier dont elle fabrique les bouteilles, attendent l’annonce d’un potentiel repreneur ainsi que la décision du préfet du Gard sur la réattribution ou non du label "eau minérale naturelle" au groupe Perrier, propriété du géant de l’agroalimentaire Nestlé. Cette source est au cœur d’un scandale en raison de la dégradation de la qualité de son eau minérale et dissimulée par le groupe.


#1erMai Le Sénat passe à la vitesse supérieure

Le Sénat a adopté une proposition de loi afin d’autoriser certains établissements, comme les boulangeries, les fleuristes, les commerces alimentaires à faire travailler leurs salariés le 1er Mai, journée internationale (et historique) de lutte des travailleurs, un jour pourtant férié et chômé. Un vote, sans amendements possibles, est prévu en septembre à l’Assemblée nationale.

Bien entendu, derrière cette attaque se cache la volonté du Pouvoir de briser un symbole et enclencher une nouvelle offensive contre les travailleurs, leur histoire et surtout leurs droits.

Dans une déclaration, la CGT a affirmé s’opposer de toute sa force à cette nouvelle attaque en règle. Cette mesure a également été dénoncé par une intersyndicale : « À chaque fois qu’un principe est remis en cause, la dérogation s’étend progressivement à tous. […] Quant au volontariat [invoqué par le Sénat et le patronat pour justifier le travail le 1er Mai] il n’existe pas, en raison du lien de subordination inhérent au contrat de travail ». L’ensemble des syndicats dénoncent une « régression sociale inacceptable ».

   

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