Accueil > URC en direct > Maria Corina Machado et le « Prix Nobel de la Guerre »
Maria Corina Machado et le « Prix Nobel de la Guerre »
vendredi 10 octobre 2025 par URC
Une fois encore, le prestigieux Prix Nobel dit « de la Paix » est attribué non pas à un artisan de la paix, mais à une figure politique ouvertement liée aux intérêts d’une puissance étrangère qui, depuis des décennies, tente d’imposer son hégémonie au détriment des peuples souverains.
Cette distinction, décernée à María Corina Machado, dirigeante de l’extrême-droite vénézuélienne, ne représente en rien les idéaux de paix, de dialogue et de coopération entre les nations. Elle symbolise au contraire la continuité d’une stratégie d’ingérence et de déstabilisation menée par les États-Unis contre le Venezuela et l’ensemble de la région latino-américaine.
En juillet 2025, à Madrid, lors d’un acte du groupe Patriotas por Europa, qui rassemble des forces d’extrême droite et néofascistes de plusieurs pays, le premier message diffusé en vidéo fut celui de María Corina Machado elle-même. Dans cette intervention enregistrée, la dirigeante de l’opposition fasciste vénézuélienne avait remercié ces mouvements pour leur « soutien » et les avait appelés à poursuivre leurs « efforts et actions » afin de renverser le gouvernement vénézuélien. Elle avait conclu sans ambiguïté : « Vous êtes nos alliés ».
Ces déclarations, faites devant un auditoire de groupes ouvertement xénophobes, anti-démocratiques et nostalgiques des dictatures de Franco et Mussolini, confirment le véritable visage politique de María Corina Machado : celle d’une opposition terroriste alignée sur les intérêts les plus réactionnaires et bellicistes de la scène internationale.
Maria Corina Machado s’est illustrée par ses appels explicites à une intervention militaire des Marines étatsuniens au Venezuela. Elle a œuvré pour un renforcement des sanctions économiques qui ont durement frappé la population vénézuélienne, tout en soutenant les campagnes de déstabilisation à travers les médias de Miami, Madrid et Bruxelles, visant à présenter le pays comme un « État voyou ».
Ces actions n’ont rien à voir avec la paix. Elles traduisent la volonté d’étrangler un peuple pour imposer un gouvernement à la botte de Washington.
Après l’échec cuisant d’Edmundo Gonzalez, candidat de Corina Machado aux élections présidentielles de juillet 2024 et de la stratégie de terreur menée par la droite réactionnaire dans les rues des principales villes vénézuéliennes, les États-Unis poursuivent leur politique de provocation dans la région, allant jusqu’à justifier des actions militaires unilatérales et la destruction de navires sous des prétextes fallacieux.
Ces agissements constituent une violation flagrante du droit international et des principes fondamentaux de la Charte des Nations unies.
Face à cela, le peuple vénézuélien et son gouvernement, sous la conduite du président Nicolas Maduro, demeurent porteurs d’un message de paix, de progrès social et d’espérance. Le Venezuela défend un modèle souverain fondé sur la coopération, la solidarité et la construction d’un monde multipolaire, au service des peuples et non des intérêts des États-Unis et de l’Union européenne.
Le Venezuela ne veut pas la guerre. Mais, fidèle à l’héritage de Bolivar et du commandant Hugo Chavez, il affirme avec force son droit à se défendre et à préserver sa souveraineté nationale face à toute menace extérieure.
On pourra relire l’articlede notre camarade Maurice Lemoine


