Un avenir menaçant : pour qui ? Les monarchies contemporaines

Sitôt Trump intronisé à Washington, nous fûmes inondés par nos penseurs attitrés des médias de grande écoute, des foucades de son « meilleur ami » Ewon Musk, l’affairiste milliardaire de l’informatique et de l’espace. Mais dans la monarchie élective Étatsunienne, comme dans les précédentes de droit divin, les favoris peuvent tomber, au gré du Prince, et l’ami intime du premier jour fut répudié peu après, tel un vulgaire Attal de la Cour des Macroniens …

Quelques semaines plus tard, on peut constater que l’accès à la Maison Blanche de Trumpiste est bien, malgré cette éviction, l’installation au pouvoir dans l’État le plus puissant du globe, d’une fraction spécifique de la grande Bourgeoisie de la « BIG Democracy », comme on le dit dans les studios de diffusion du 7éme arrondissement de Paris, de l’influence majeure de ce petit univers de « milliardaires de la Tech « , qui se pense le centre du monde, grâce à de géantes toiles d’araignée numériques dépendant des « GAFAM » , c’est à dire des potentats de la Silicon Valley californienne.

J’entends d’ici quelques beaux esprits franchouillards de mes amis s’exclamer : « Encore les États Unis, alors que la « crise » de notre pays exigerait qu’on s’y consacre en exclusivité ? »

Sommes-nous surs que cette captation d’influence Étatsunienne n’ait aucun lien avec la comédie politique française ; notre ineffable Macron, qui est toujours selon ses courtisans, le Maître des Horloges de la farce « lecornuesque », part figurer sur la photo au Caire, pour bien marquer son agrément à un accord pour la Palestine décidé sans lui et sans les Palestiniens, par Trump et ses laquais parmi les potentats Arabes ?

En fait, il faut cesser de se gargariser avec ces mots qui ne sont plus que mensonges :
Démocratie ? République ?

Ces mots avaient un sens initial :
« Pouvoir des peuples, suffrage universel, égalité entre les citoyens ».

Non ! En 2025, ils ne sont plus que mots creux et mirages !

Au-delà de ces mensonges rabâchés, à Paris comme à New York, nous vivons le retour des monarchies, les milliards des patrimoines et la manipulation des esprits tenant lieu de droit divin contemporain.

Un futur effrayant qui nous est annoncé

Revenons donc à la Cour de Trump, et ce qu’elle nous dit du monde qu’elle engendre.

Le plus proche conseiller du monarque de Washington, n’est plus Ewon, mais Larry Ellison, un des affairistes milliardaires « de la Tech », ordonnateur parmi d’autres de ces réseaux informatiques qui ligotent des milliards d’individus dans le monde.
Des individus jeunes et vieux, qui frétillent de joie en « likant » leurs correspondants anonymes, sans savoir qu’ils apportent au passage un regard sur leur vie aux GAFAM, à la CIA, à qui sais-je encore…

Larry ELLISON ne cache pas ses objectifs pour l’avenir : L’univers de demain qu’il veut être le nôtre, il l’a clairement énoncé :
« Qui contrôle les données contrôle le monde ! »

Le personnage est emblématique de ces affairistes-décideurs pour l’ensemble de l’univers, dont ils s’estiment les patrons, parce que maîtres du modelage des esprits, et disposés à les modeler à leur guise, grâce à leur représentant Trump, et au rapport de forces géopolitique qu’il créé.

Dernière preuve, les déclarations du Président des USA promettant publiquement à son complice Ellison d’acheter avec l’aide de l’État le réseau Tic-Toc. Lequel est tout aussi néfaste que ceux possédés par les potentats de la Silicon Valley pour des millions d’utilisateurs aux USA, mais qui pour ces MAGAS a le gros défaut d’être contrôlé depuis la Chine.

Et le pire en la matière est la promesse faite par le même Trump de « reconstruire la Palestine et le Moyen-Orient, répétée devant les députés sionistes de Tel Aviv enthousiasmés, alors que le politicien socialiste français Faure se félicite à Télé 5 de la « mise hors d’état de nuire des terroristes du Hamas ! »

Avec d’autres, il réinvente en 2025 la mise « sous mandat » du moyen Orient, comme les colonialistes français le pratiquèrent en Syrie avec l’aval de l’Occident impérialiste entre les deux guerres mondiales. Avec une différence toutefois : ce mandat-protectorat de l’Empire Impérialiste occidental ne se fera pas comme en 1930 en faveur de la bourgeoisie française et son État, la France n’étant plus une puissance majeure, même si Macron fait semblant de ne pas le savoir.

Ce qui est clair en tout cas, c’est que nous sommes concernés, menacés autant que les citoyens étasuniens, par ce projet mondial d’univers géré par le Capitalisme-Impérialisme et leurs complices (Européens, moyen-orientaux, etc.), méprisant les peuples et totalement immoral dominé par la technologie numérique à leur service, que certains marxistes Étatsuniens
(eh oui, il en existe !) qualifient de « Techno-Fascisme », notre ennemi commun…

On peut juger le sigle discutable, mais on ne peut nier la réalité mondiale du danger.

Le capitalisme-Impérialisme en crise est encore gros d’un avenir qui risque de dépasser en crimes et en horreur le Fascisme du siècle passé.

À nous de l’empêcher !