« Mission de service public » : avec la crise sanitaire liée au coronavirus Covid-19, les communiqués de la direction de France Télévisions multiplient les références à ce terme. Mais entre la communication et la réalité de ce que nous vivons dans l’entreprise, il y a un gouffre. En témoignent la ligne éditoriale de certaines éditions, la déontologie, les pratiques professionnelles et les outils mis en œuvre.
La direction de l’information assume la ligne éditoriale qu’elle a fixée. Il s’agit pourtant trop (...)
Accueil > Mots-clés > Société/Economie > Information
Articles
France-Télévision : Attention au crash éditorial pendant la crise sanitaire !

"Sécurité globale" : Darmanin veut gagner la "guerre des images"

Les mesures sur les images des forces de l’ordre s’inscrivent dans une démarche visant à "riposter" sur les réseaux sociaux. L’élément de langage est rodé, et il est répété à l’envi par Gérald Darmanin. A travers la loi “sécurité globale” examinée à l’Assemblée à partir de ce mardi 17 novembre -qui propose entre autres d’instaurer un floutage des images des policiers avant leur diffusion sur les réseaux sociaux-, il s’agit de “protéger ceux qui nous protègent”.
Même justification pour une autre disposition, moins (...)
Le journaliste sans carte a dit la vérité. Il doit être exécuté.

Un grand nombre de journalistes ont marqué leur soutien à Gaspard Glanz, placé en garde à vue lors d’une manifestation des Gilets jaunes le 20 avril à Paris. Ils protestent contre l’atteinte à la liberté d’informer et défendent le journalisme engagé. Gaspard Glanz fait en effet l’objet de critiques sur les réseaux sociaux, émanant notamment de soutiens de la République en marche (LREM) ou de membres des forces de l’ordre, l’accusant d’être un militant et pas un journaliste, ce qui justifierait à leurs (...)
Coronavirus : Pandémie ou le retour du grand Pan.

Au cours des deux dernières décennies, les publications médicales n’utilisaient pas la notion de pandémie. Dans le cas du Covid-19, ce terme a été introduit par l’OMS, en date du 11 mars 2020. L’organisation sanitaire avait alors déclaré que « la Covid-19 pouvait être qualifiée de pandémie », ajoutant « qu’il s’agit de la première pandémie causée par un coronavirus . » Ce choix permet de lui donner un caractère de démesure, d’exceptionnalité.
Dans le cas du coronavirus, l’existence immédiatement mondiale de la (...)
Définir la liberté de la presse

Parmi les Droits de l’Homme et du Citoyen proclamés par la Révolution française en 1789, l’un des plus importants affirmés contre l’arbitraire monarchique est la liberté d’exprimer une autre opinion (religieuse, philosophique) que celle du Pouvoir d’état. Cela permit d’assurer l’égalité devant la loi entre catholiques, protestants, juifs et incroyants dans les années suivantes. La liberté de la presse en découle, qui permit de 1789 a 94 la floraison de multiples journaux, dans lesquels s’exprimaient les (...)
Vu dans la presse (libre) : le New York Times toujours à l’avant garde de la liberté et de l’impartialité

Les réponses à la lutte contre la pandémie de coronavirus en Chine et en Italie ont donné lieu à des commentaires étonnants d’impartialité et de rigueur de la part du New York Times (et dont du reste la presse française de révérence s’est largement inspirée).
On peut en déduire que selon ce modèle d’éthique et de professionnalisme journalistique occidental : Mettre environ 60 millions de personnes en quarantaine en Chine équivaut à une violation flagrante des droits de l’homme, alors que faire de même pour (...)
Alors que la parodie de justice se poursuit, Julian Assange ne peut comparaitre à une audience du tribunal pour raisons de santé

Lundi matin, au tribunal de Westminster, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a manqué sa troisième audience consécutive pour raisons de santé. Ses avocats ont déclaré au tribunal qu’il était trop malade pour assister à l’audience par liaison vidéo depuis la prison de Belmarsh et qu’il souffrait d’un « problème respiratoire ». La partenaire de Julian Assange, Stella Morris, a expliqué plus tard que le médecin de Julian Assange lui avait conseillé de ne pas se rendre dans la salle de vidéoconférence (...)
A propos des « vermines » (et en soutien à Gaspard Glanz)

Dans le monde renversé, et délirant, du néolibéralisme fascistoïde, les offenses en mots ont plus de réalité que les offenses aux corps. Des mains sont arrachées, des yeux éclatés, des vies brisées, et cependant personne n’a encore traité de « vermines » Macron, Castaner et Nunes qui donnent les ordres. Doublement vermines, dirait-on si l’on allait par-là, qui, dans des scènes proprement dystopiques, se rendent dans les écoles pour expliquer aux enfants qu’on ne tire qu’au torse et aux bras – pendant qu’ils (...)
Liberté d’expression : pas pour tout le monde ! Comme quoi, n’est pas Charlie qui veut.

Au lendemain du vote à l’Assemblée nationale de la loi Sécurité globale, trente dessinatrices et dessinateurs prenaient les armes. La seule qu’ils connaissent : le dessin. Et voici qu’étaient exprimés, sur la place publique du net, les portraits des 380 députés qui s’étaient exprimés en faveur de la législation. Cela, juste avant que leurs portraits ne soient exposés dans les rues, à l’occasion de la manifestation du 28 novembre contre ladite loi. Un mois et demi plus tard, les représailles fusent.
Ils (...)
Deux poids, deux mesures : c’est un terroriste à Nice et un déséquilibré à Avignon ???

Si le fou de dieu de Nice a utilisé un couteau, le fasciste d’Avignon a utilisé un pistolet et portait une veste d’un groupuscule identitaire. Que pensez-vous qu’il arriva ? Le tunisien de Nice dépend du parquet anti-terroriste et le français d’Avignon de la simple police judiciaire. Cherchez l’erreur ? Suivi de la réaction de Canaille le Rouge...
D’après Médiapart :
Dans ce climat de violence théofasciste ou l’horreur met tout le monde à cran, Il faut à la fois combattre tous les auteurs, traquer ceux (...)
0 | ... | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 | ... | 150