Au journal du 20 h de la RTB, le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana a révélé qu’une tentative de déstabilisation du Burkina Faso a été déjouée grâce aux services de renseignements et aux forces combattantes « patriotes ».
Il a affirmé que les individus au cœur de ce complot ont transmis des informations sensibles à des groupes terroristes afin que leurs attaques se multiplient.
Des Volontaires pour la défense de la patrie ( VDP) ont aussi été manipulés pour (...)
Accueil > Mots-clés > Pays > Burkina Faso
Articles
Burkina : Une tentative de déstabilisation déjouée, rapporte le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana
Le Burkina Faso demande le départ des troupes françaises « d’ici un mois »

La nouvelle est reprise par tous les médias burkinabés, à commencer par le quotidienLe Pays. « La vague anticolonialiste qui a commencé au Mali (…) semble avoir fait des émules au Burkina Faso voisin, constate le quotidien ouagalais, puisque ce dernier a demandé le départ, dans un mois, de la force Sabre installée depuis 2018 à Kamboinsin, dans la zone périurbaine de Ouagadougou. Ce retrait plus que probable se fera entre le soulagement de ceux qui soutiennent mordicus que les troupes françaises n’ont (...)
Relations Afrique-France : « S’il y a bien un ingrat, c’est bien Emmanuel Macron » (Capitaine Ibrahim Traoré)

Lors de la montée des couleurs ce lundi 13 janvier 2025 à la présidence du Faso, le chef de l’État, capitaine Ibrahim Traoré, a saisi l’occasion pour exhorter les travailleurs de l’institution, et les Burkinabè à travers eux, à une « décolonisation mentale ». Il a également réagi aux propos d’Emmanuel Macron, le président français, qui affirmait, lors de la rencontre avec les ambassadeurs de France, que les Africains n’étaient pas suffisamment reconnaissants pour les sacrifices que son pays a consenti pour le (...)
Burkina Faso - 2e Sommet « Russie-Afrique » : L’intervention du Président de la Transition, chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré

Camarade Président Vlamidir POUTINE ;
Camarades Présidents et chefs d’Etat africains ; Camarades Chefs de délégation ; Bonjour,
C’est un honneur pour moi de prendre la parole ici et de vous passer le salut fraternel du peuple du Pays des Hommes intègres. C’est aussi le lieu pour moi, avant tout propos de rendre à grâce à Dieu, Dieu tout puissant qui nous a permis de nous réunir ici ce matin en bonne santé pour parler de l’avenir et du bien-être de nos peuples. Je voudrais m’excuser auprès des ainés (...)
Mali, Burkina, Niger et Sénégal, des expériences souverainistes complémentaires.

Les chantres du néocolonialisme françafricain, eurafricain et usafricain s’évertuent à opposer le souverainisme sénégalais issu des urnes et celui issu du parachèvement militaire des luttes des peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Leur doxa doctrinaire dans le sillage de leurs maîtres impérialistes est l’apologie décontextualisée de la « démocratie des urnes » tout comme la « démocratie multipartite » est érigée comme l’unique critère opposable aux démocraties populaires socialistes cubaine, (...)
Au Sahel, les massacres s’amplifient malgré le Covid-19

Dans la série "que font les soldats français au Sahel ?"(NDLR) Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, le coronavirus a fait des dizaines de morts, mais leur nombre reste très inférieur à celui des victimes de la guerre. Les assassinats ciblés et les massacres de masse ont été fréquents ces dernières semaines. Les armées nationales alliées de la France dans la « lutte antiterroriste » sont accusées de crimes contre des civils.
Quand il a vu arriver au loin les militaires dans son hameau situé à la (...)
Afrique de l’Ouest : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO sans délai (communiqué conjoint)

Les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) quittent le navire CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). L’annonce a été faite, ce dimanche 28 janvier 2024 par le ministre de la Communication, le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso, Jean Emmanuel Ouédraogo à la télévision nationale. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger dénoncent, entre autres, l’éloignement des idéaux de départ, des sanctions injustes contre leurs peuples et l’assujettissement à des puissances (...)
Thomas Sankara : un verdict historique après un long combat pour la vérité

Pendant des années, une poignée d’activistes et d’avocats s’est démenée pour que les assassins de Thomas Sankara et de ses douze camarades, tués le 15 octobre 1987 à Ouagadougou, soient un jour jugés. Une lutte de longue haleine qui semblait perdue d’avance, mais qui a finalement abouti sept ans après la chute de Blaise Compaoré, avec l’ouverture du procès, le 11 octobre 2021, des responsables présumés du complot.
Le verdict de ce procès historique a été rendu le mercredi 6 avril 2022. Les trois principaux (...)
Dernière réunion de l’AES, la CEDEAO affaiblie, fin de l’ère Étatsunienne au Niger...

1. AES : une coopération diplomatique pour répondre aux aspirations des peuples
La première réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES) s’est ouverte ce lundi 16 septembre 2024 à Bamako, sous la présidence de Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Cet événement marque une étape décisive dans la mise en oeuvre du volet « diplomatie » de la Confédération, un des trois piliers clés de l’AES, et vise à définir (...)
Burkina Faso : le retour de Sankara ? – Le Monde vu d’en bas – N°67

Dans ce nouveau numéro Saïd Bouamama aborde la commémoration du 17 octobre 1961 et souligne que la reconnaissance officielle de ce crime d’état n’est toujours pas effectuée. La déclaration d’Emmanuel Macron rendant hommage aux victimes il y a un an réduisait la responsabilité à Maurice Papon et non à l’Etat français. Saïd Bouamama aborde ici le contexte de 1961 pour comprendre les stratégies françaises et en quoi la responsabilité de ce massacre dépassait bien la figure de Maurice Papon. Ensuite Saïd (...)