Face au libéralisme mafieux imposé par la dictature, la population oppose une tradition d’égalitarisme et de justice très ancrée, fort éloignée des dogmes et des idéologies. En attendant l’inévitable recomposition du champ politique, il ne reste donc « de gauche » que ce que le peuple, dans ses profondeurs, a conservé en termes de refus de l’injustice et de l’arbitraire, de résistance au diktat impérialiste en Palestine et d’opposition à l’alignement sur l’Occident.
L’effondrement moral et politique du camp (...)
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Articles
Que reste-t-il de la gauche en Algérie ?
Algérie : Soulèvement populaire contre le régime
En 1938, un nouveau journal naît à Alger : Alger républicain. Le fondateur en est Pascal Pia, un colosse au profil d’empereur romain et aux idées avancées. Il engage Albert Camus comme rédacteur-reporter. À l’indépendance, il est le premier journal d’Algérie en termes de tirage (75 000), devant l’organe du FNL (« Le Peuple »). Après bien des vicissitudes, ce journal de gauche, survie actuellement au gré des efforts de ses militants et Zoheir Bessa en est l’actuel directeur.
Ouvriers, petits paysans, (...)
Algérie - Total dévoile son intention d’investir dans le gaz de schiste
Alors que le peuple algérien secoue le joug de son gouvernement, des manœuvres discrètes se poursuivent autour de la ressource essentielle des hydrocarbures. Les gouvernants veulent lancer l’exploitation du gaz de schiste, que la population avait rejetée en 2015 en raison de ses lourdes conséquences écologiques. Il semble donc que Total serait parvenu à ses fins ! Pour mieux comprendre cette opération nous vous proposons un article du site Reporterre.
L’impressionnant mouvement populaire lancé en (...)
Algérie : qui pour succéder à Abdelaziz Bouteflika en 2019 ?
Alors que s’approche l’heure de l’échéance présidentielle, coups bas, manœuvres et arrestations marquent les luttes pour la succession en Algérie. Et l’armée met tout son poids dans la balance.
En à peine huit jours, l’Algérie a vu partir les deux responsables de ses considérables « services de sécurité » suivant la terminologie officielle, ceux qui tiennent le pays.
Le 26 juin, le général-major Abdelghani Hamel, en poste depuis 2010 à la tête de la sûreté nationale (200 000 hommes) et champion de la famille (...)
Ce 8 mai 45, dans un département français ," on" poursuivit la guerre à l’émancipation humaine
On passera sous silence, dans nos médias ce qui peut conduire à condamner un système, des régimes, coupables à divers titres de crimes contre l’humanité.
Le 8 mai 45 alors que les rues étaient noires de foules dansant de joie en apprenant la défaite du nazisme, à Sétif, dans le département français de Constantine, des résistants étaient massacrés parce que de ce côté-là de la Méditerranée, on voulait aussi vivre libres !!
45.000 morts à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois.
Voir : (...)
Algérie, les généraux gardent la main
Après six mois de défilés, de marches, de manifestations hebdomadaires dans toutes les villes du pays ou presque, un vainqueur inattendu se dégage peu à peu dans la confusion et la duplicité : le général Ahmed Gaïd Salah. Il l’a décidé, l’élection présidentielle se tiendra avant la fin de l’année.
Drôle de carrière que celle du général Ahmed Gaïd Salah ! Octogénaire, brutal et rancunier, il est choisi comme chef d’état-major en 2004 par le président d’alors, Abdelaziz Bouteflika, pour, dit-on, sa médiocrité (...)
Algérie/France : Le rapport Stora, une mémoire hémiplégique
Ce document de 157 pages fera date dans l’historiographie de la guerre d’Algérie. En effet, de la même manière que Bach et Mozart écrivaient des partitions à la demande des princes qui leur permettaient de pratiquer leur art, Benjamin Stora rédige, à la demande du Président de la République française, un document pour lui permettre de « s’inscrire dans une volonté nouvelle de réconciliation des peuples français et algériens (sic) ». C’est donc sous le prisme de la réconciliation (répétée 2 fois dans la (...)
Harkis : un pardon impardonnable !
Voilà ci-dessous un coup de colère d’Alain qui a vécu de près cette guerre coloniale. Certains pourraient penser que le propos est sans nuances, mais cela est sans doute à la hauteur des horreurs vécues et aux plaies qui ne se sont pas refermées avec la façon qu’ont eu les gouvernements français de regarder l’histoire des 132 ans de colonialisme et se poursuivent sous d’autres formes aujourd’hui. (CH-ANC)
Ce jeudi 18 novembre constitue une insulte tant vis à vis du peuple Algérien, que pour toutes (...)
Bouteflika rempile, l’Algérie sidérée !
Entre rires et peurs · Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne depuis 1999 a annoncé dimanche 10 février sa candidature à un cinquième mandat. Pour le scrutin du 18 avril 2019, il bénéficiera du soutien du FLN qui lui a promis « loyauté et allégeance » lors d’un meeting organisé le 9 février à Alger. Si d’autres partis, dont le Rassemblement national démocratique (RND) ont proclamé eux aussi leur soutien, l’opinion publique oscille entre sidération, colère et résignation.
Le suspense, pour (...)
Dans les prisons algériennes
Un témoignage d’Abdelkrim Zeghileche, militant du Hirak. Le 23 décembre 2020, Abdelkrim Zeghileche quittait la prison d’El-Koudia, à Constantine, après avoir purgé une peine de six mois de prison pour « atteinte à l’unité nationale » et « offense au président de la République », un chef d’accusation de plus en plus répandu depuis l’élection à la présidence algérienne d’Abdelmajid Tebboune en décembre 2019. En août, il était condamné à deux ans de prison, une peine réduite en appel à un an ferme dont six mois avec (...)