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Sénégal - Coup d’État contre la constitution a l’Assemblée Nationale-Combiner manifestations, villes mortes et grève générale pour stopper la dictature néocoloniale des libéraux.

mardi 6 février 2024 par Diagne Fodé Roland

Ce 5 février 2024 marquera le second coup d’état de l’histoire politique du Sénégal par le renvoi forcé au 15 décembre de l’élection présidentielle 2024 après l’expulsion des députés de l’opposition. En effet, le premier date de 1962, date à laquelle LS Senghor emprisonne le président du Conseil Mamadou Dia pour instaurer le régime présidentiel.

Une modification de l’article 31 de la Constitution selon lequel « Le scrutin pour l’élection du Président de la République a lieu quarante-cinq jours francs au plus et trente jours francs au moins avant la date de l’expiration du mandat du Président de la République en fonction. Si la Présidence est vacante, par démission, empêchement définitif ou décès, le scrutin aura lieu dans les soixante jours au moins et quatre vingt dix jours au plus, après la constatation de la vacance par le Conseil constitutionnel ».

Modification illégale imposée le surlendemain du début de la campagne électorale fixée au 3 février 2024 pour un scrutin fixé au 25 février 2024 par le décret présidentiel alors que la CEDEAO interdit formellement toute modification des règles électorales 6 mois avant l’échéance et que des députés informent que le décret présidentiel incriminé n’est même pas co-signé par le premier ministre.

Voilà la forfaiture de la nouvelle coalition Macky/APR/Wade/PDS contre la Constitution, les Institutions (Conseil Constitutionnel, Assemblée Nationale) et le peuple.

Cette nouvelle coalition Macky/APR/Wade/PDS ne tiendra, bien entendu, que le temps de ce « report annulation » avant qu’elle ne se déchire parce que Wade/PDS n’aura été que l’instrument de Macky pour se pérenniser au pouvoir dans sa recherche des opportunités de renier sa renonciation à une troisième candidature et/ou de trouver un nouveau remplaçant qui lui assure ses arrières tout en éliminant toute candidature de Sonko, de Diomaye, en un mot de tout candidat du camp patriotique.
La retrouvaille complotiste de la famille libérale s’opérant sous nos yeux contre le camp patriotique n’est que l’arbre qui cache la forêt de la division fratricide à venir.

A l’image de la sonkorisation de l’espace public qui a favorisé la sonkorisation du parrainage, il faut sonkoriser la résistance populaire au putsch constitutionnel de Macky/APR/Wade/PDS pour ensuite mettre en place le jour de la fin de son mandat présidentiel, le 3 avril, un gouvernement d’union nationale sans et contre la coalition libérale néocoloniale Macky/APR/Wade/PDS.

Le mouvement syndical ouvrier et paysan dont les centrales syndicales viennent, enfin, d’exprimer une première condamnation des atteintes liberticides de l’État hors la loi des libéraux fascisants, doivent absolument sortir de leur position de spectateurs pour engager la lutte avec le peuple contre la vie chère, la libération des prisonniers politiques et pour le respect de la Constitution, des lois et des libertés individuelles et collectives.

La nature politique apatride anti-nationale des libéraux néocoloniaux de Macky/APR/Wade/PDS se révèle au grand jour aux yeux des populations abasourdies par tant d’irrespect des lois, de la séparation des pouvoirs, de maa tay, de jaay doole.
Dans les foyers, dans les familles, chacun découvre la catastrophe dans laquelle Macky/APR/Wade/PDS conduisent le pays ?

Le peuple se rend de plus en plus compte de la nécessité d’intervenir pour stopper la dictature néocoloniale des libéraux coalisés. Le processus de maturation de son indispensable intervention pour mettre fin à l’agonie mortifère de l’autocratie libérale néocoloniale évolue au fur et à mesure des forfaits de Macky/APR/Wade/PDS. Même les prisons deviennent des lieux de résistance, comme le sont en devenir encore plus haut les quartiers, les villages, les villes et la diaspora.

Ce sont les forces sociales et politiques qui retardent encore pour atteindre le niveau qui fait que le « le gouvernement ne peut plus parce que le peuple ne veut plus activement et non plus passivement ».

Tout en poursuivant la lutte contre le putsch anti-constitutionnel, les forces d’avant-garde doivent continuer à aider le peuple à exprimer plus massivement encore qu’actuellement son refus de subir la dictature violente du pouvoir hors la loi de Macky/APR/Wade/PDS.

La résistance sur le terrain toujours adapté au rapport réel des forces est la voie qui a facilité le lâchage actuel de l’autocratie néocoloniale libérale par le pouvoir judiciaire qui prépare son lâchage prochain des forces de de Défense et de Sécurité (police, gendarmerie, armée).

Le président autocrate est de plus en plus nu parce que la partie jusqu’ici hésitante du peuple sort de plus en plus de ses hésitations qu’exprime la récente déclaration unitaire des confédérations syndicales condamnant le non-respect du calendrier électoral fixé par la Constitution.

Alors encore, un effort pour mettre à bas ce régime pourri qui pourrit tout !

   

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