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Le deux poids deux mesures de l’EUROPE sur la SYRIE

vendredi 20 décembre 2024 par PTB

« Les actes sont plus éloquents que les mots » : l’eurodéputé belge Marc Botenga critique durement le deux poids deux mesures de l’Europe sur la Syrie.

Lors d’une réunion du Parlement européen, Marc Botenga, député belge du PTB, a critiqué la politique de l’UE à l’égard de la Syrie, soulignant son double discours.

L’eurodéputé belge Marc Botenga a déclaré le 17 décembre, lors d’une réunion du Parlement européen, que les déclarations de l’Union européenne étaient en contradiction avec ses actions sur la Syrie. « Nous avons raison de critiquer la présence russe en Syrie, mais vous ne critiquez pas la présence américaine ou israélienne. Vous parlez d’une Syrie libre, mais vous acceptez que vos alliés israéliens et américains occupent une partie du pays », a souligné Marc Botenga.

Selon le parlementaire, l’Union européenne se contente d’aider les Syriens du bout des lèvres, mais en réalité « elle détruit l’économie syrienne avec des sanctions depuis dix ans ». Par conséquent, selon Marc Botenga, l’Union européenne devrait faire savoir que « l’Europe ne souhaite pas une Syrie forte et indépendante ». « Gaz, pétrole, géopolitique... L’Europe ne défend plus que les intérêts de ses entreprises transnationales, et tout le reste n’est que pour les spectateurs », conclut l’eurodéputé.

Le 16 décembre, Mark Botenga a fait part de son opinion sur les déclarations de Kaja Kallas [1] chef de la diplomatie de l’UE, selon lesquelles la Syrie devait se « débarrasser » de l’influence russe, notamment de ses bases militaires dans le pays. L’eurodéputé a souligné que, dans le contexte de la situation en Syrie, Kaja Kallas se concentrait uniquement sur la Russie et l’Iran sans mentionner l’occupation israélienne et la présence des États-Unis et de la Turquie, membres de l’OTAN.

Depuis la fin du régime de Bachar el-Assad, plusieurs pays ont annoncé l’établissement de relations avec le nouveau pouvoir syrien. La Grande-Bretagne, par la voix de son ministre des Affaires étrangères David Lammy, a déclaré ce 15 décembre avoir établi des « liens diplomatiques » avec Hayat Tahrir al-Cham, classé organisation terroriste à Londres. La France, pour sa part, a annoncé l’envoi d’une mission diplomatique ce 17 décembre à Damas – la première depuis 12 ans – pour « établir les premiers contacts » avec les nouvelles autorités.

L’Union européenne a envoyé un haut représentant à Damas ce 16 décembre pour rencontrer les dirigeants de la nouvelle autorité en Syrie, a déclaré la chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.


Voir en ligne : http://www.frontsyndical-classe.org...


[1Estonienne d’Extrême Droite

   

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