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Discours prononcé à l’assemblée des électeurs de la circonscription Staline de Moscou

mercredi 1er juin 2022 par Staline

On ne peut pas nier que la réalité de la victoire de 1945, de l’effort humain et économique, n’était pas due aux Martiens mais bien au peuple de l’URSS et à l’organisation politique qu’il avait. Et donc que ce discours de 1946 s’appuyait sur une réalité qui peut peut-être être nuancée mais qui ne peut pas être niée.(BD-ANC)

9 février 1946

Le président :
La parole est à Joseph Vissarionovitch Staline. (L’apparition de Staline à la tribune est saluée par les électeurs d’une ovation enthousiaste qui dure plusieurs minutes. Tous les assistants, debout dans la salle du Grand Théâtre, acclament Staline : « Pour le grand Staline, hourra ! » « Vive le grand Staline, hourra ! » « Pour notre cher Staline, hourra ! »)

Staline :

Camarades,
Huit années se sont écoulées depuis les dernières élections au Soviet suprême. Cette période a été riche en événements décisifs. Durant les quatre premières années, les citoyens soviétiques ont travaillé avec ardeur à l’exécution du troisième plan quinquennal. Les quatre années suivantes embrassent les événements de la guerre contre les agresseurs allemands et japonais — les événements de la Seconde Guerre mondiale.
Il est certain que la guerre est le fait principal de la période écoulée.

Ce serait une erreur de croire que la Seconde Guerre mondiale soit due au hasard ou à des fautes commises par tels ou tels hommes d’État. On en a commis, pourtant. En réalité, la guerre est née comme résultat inévitable d’un développement des forces économiques et politiques mondiales sur la base de l’actuel capitalisme de monopole.
Les marxistes ont plus d’une fois déclaré que le système capitaliste de l’économie mondiale porte en soi des éléments de crise générale et de collisions de guerre, et que pour cette raison le capitalisme mondial, à notre époque, ne se développe pas dans le sens d’une progression harmonieuse et égale, mais à travers des crises et des catastrophes de guerre.

C’est que, d’ordinaire, le développement inégal des pays capitalistes aboutit à la longue à compromettre brusquement l’équilibre à l’intérieur du système mondial du capitalisme. Et le groupe de pays capitalistes qui s’estime le moins pourvu en matières premières et en débouchés tente ordinairement de modifier la situation et de repartager à son profit les « sphères d’influence » en employant la force armée. Il en résulte une division du monde capitaliste en deux camps ennemis, et la guerre entre eux.

On pourrait peut-être bien éviter les catastrophes de guerre s’il était possible de redistribuer périodiquement les matières premières et les débouchés entre les pays en fonction de leur importance économique respective, au moyen de décisions concertées et pacifiques. Mais la chose est impossible dans les conditions capitalistes actuelles du développement de l’économie mondiale.
C’est ainsi que la première crise du système capitaliste de l’économie mondiale a eu pour résultat la Première Guerre mondiale, et la seconde crise, la Seconde Guerre mondiale.

Il ne s’ensuit pas, bien entendu, que la Seconde Guerre mondiale soit la copie de la première. Bien an contraire, la Seconde Guerre mondiale se distingue foncièrement de la précédente par son caractère. Il ne faut pas oublier qu’avant d’attaquer les pays alliés, les principaux États fascistes — Allemagne, Japon, Italie — avaient détruit chez eux les derniers vestiges des libertés démocratiques bourgeoises.

Ils ont instauré chez eux un régime de cruauté et de terrorisme ; foulé aux pieds le principe de la souveraineté et du libre développement des petits pays ; déclaré que la politique de conquête des terres d’autrui était leur politique à eux, et ils ont proclamé hautement qu’ils recherchaient l’hégémonie mondiale et la propagation du régime fasciste dans le monde entier. Au surplus, en envahissant la Tchécoslovaquie et les régions du centre de la Chine, les États de l’Axe ont montré qu’ils étaient prêts à mettre à exécution leur menace d’asservissement de tous les peuples épris de liberté.

Aussi bien, à la différence de la première, la Seconde Guerre mondiale, la guerre contre les États de l’Axe, a-t-elle pris dès le début le caractère d’une guerre antifasciste, libératrice, dont l’une des tâches était aussi le rétablissement des libertés démocratiques. L’entrée de l’Union soviétique en guerre contre les États de l’Axe ne pouvait que renforcer — et elle a effectivement renforcé — le caractère antifasciste et libérateur de la Seconde Guerre mondiale.

C’est sur cette base que s’est formée la coalition antifasciste de l’Union soviétique, des États-Unis d’Amérique, de la Grande-Bretagne et des autres États épris de liberté, coalition qui a joué par la suite un rôle décisif dans la défaite des forces armées des États de l’Axe.

Voilà comment se présenta la question relative à l’origine et au caractère de la Seconde Guerre mondiale.

Lire la suite http://ancommunistes.fr/spip.php?article3943

   

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