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A propos de la grève des "médecins libéraux" (sic)
Les hypocrites du serment d’Hypocrate
mardi 3 janvier 2023 par Canaille Le Rouge
Des gens qui luttent pour leurs revendications, quoi de plus légitime. A condition de voir leur contenu.
Les toubibs sont en colère. D’accord. Mais regardons comment ils s’affichent et ce qu’ils veulent.
Et là, STOP !
Ils se définissent "apolitique et asyndical ". Ainsi avance le "collectif des médecins libéraux". Libéraux au sens d’un libéralisme façon JB Say ou celui de Guizot, parangons du tiroir-caisse mais pas des Libertés réinstaurées par les ordonnances de 45• instaurant le droit à la santé pour tous.
Leur machin insiste pour que le 5 janvier soit porteur d’une mobilisation collective des médecins libéraux, pour directement ou indirectement demander plus aux patients les éloignant de leur droit à la santé.
Déjà le conseil de leur ordre si maréchaliste leur avait garanti la manne avec ce numerus clausus désertificateur qui remplit leurs salles d’attente, conditionne drastiquement les visites à domicile.
Daumier a excellé à croquer quelques exemples de ces petit bourgeois de la santé, les mêmes que nous retrouvons souvent aujourd’hui,.pris en otage., à vociférer contre ces nantis qui les empêchent d’aller passer noël à la neige ou sous les cocotiers pendant que les personnels soignant des hôpitaux, de toutes qualifications du brancardier aux chefs de services qui craquent sous le coup du manque d’effectifs et moyens devant les crises sanitaires quand la politique du pays privilégie l’assistanat au médecins libéraux.
Le remboursement de la consultation résultant pour sa plus grande part de la sécu -plus ces "dépassements d’honoraires" qu’ils s’octroient - sont payés par ceux qui déjà abondent la sécu par la part socialisée de leur salaire et retraite (dont la sinistre CSG).
Ces Diafoirus exigent donc que la sécu double leur revenu à l’acte pour arrondir leur douillette fin de mois et paie ainsi des salaires d’un secrétariat exonérés où plafonné en matière de "charges sociales". Serment d’hypocrites,.ils demandent ni plus ni moins à la sécu de payer la gestion de leur cabinet et exigent de pouvoir plus puiser dans ces cotisations sociales comme praticiens- mais ne pas les payer comme employeurs.
Ni plus ni moins que l’exigence d’un pillage mobilisé pour massivement rémunérer ces "médecins libéraux’"
Le plus souvent hors convention qui ne voient de liberté que dans les libéralités qui doivent les abonder.
A y regarder de près, dépendant totalement de l’effort contributif des autres pour subsister ils sont, comme les rentiers, la première ligne du véritable assistanat.
