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À 6 jours de l’investiture présidentielle, le Venezuela toujours sous la menace
samedi 4 janvier 2025 par Jean.Pierre Page
L’entreprise de déstabilisation du pays se poursuit après les tentatives multiples de coups d’état et d’assassinats de Maduro. L’opposition d’extrême droite avec entre autre le soutien des USA, de l’Espagne, de l’OEA et de plusieurs gouvernements latinos ne reste pas inactive. Elle profite également de la situation difficile dans le pays, du mécontentement réel et important chez les gens, de la corruption de nombreuxdirigeants, des incompréhensions et de la faiblesse politique du PSUV.
On est très loin de l’époque de mobilisation des masses de Chavez. Donc il est et était prévisible que l’ex droite allait faire monter la pression. Toute la question étant de savoir comment politiquement et socialement le pouvoir va faire face.
Si il continue dans l’imprévisible et l’opportunisme comme il le fait la situation va devenir intenable malgré l’aide politique des camarades cubains et de quelques autres.
Le Venezuela est tres fragilisé politiquement et polarisé avec de fortes inégalités. Pour tout arranger le PC est sur une ligne d’opposition. La gauche de la gauche est très radicalisé et comme on peut l’être en AML.
Ça n’arrange pas les choses mais Maduro ( et avant Chavez) a une responsabilité dans cette situation. Bref ça va être chaud mais c’est toujours chaud !
Le Vénézuela ce n’est pas Cuba où la situation est très difficile mais où se maintient une réelle culture politique. Ce n’est pas non plus le Nicaragua. Et puis cette fois-ci d’importants pays comme le Brésil ou le Chili vont boycotter les cérémonies à ce moment très difficile.
Bref, ça va se tendre, se radicaliser à la manière venezuelienne, ce qui n’est pas forcément une référence en matière de politique. Donc là encore restons lucide sur les limites de l’action politique de ceux au pouvoir avant de tirer des conclusions hâtives.
