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Subvertir l’unité syndicale d’(in)action !

lundi 9 janvier 2023 par Alain Chancogne (ANC)

Pas besoin qu’ici je précise ce que chaque lecteur partage s’agissant des initiatives à venir de la part de l’intersyndicale en lien avec la violente attaque du capital visant à détruire les conquis sociaux en matière de retraites.

Nul angélisme quant à cette pseudo construction de rapport de forces au vu de la situation !

Oui nous savons que le système ne se combat pas qu’à l’Élysée ou dans les cercles du MEDEF.

Ceci dit, faut-il jeter ce" bébé" avec l’eau sale de la compromission que certains en coulisse entendent voir pourrir dans la baignoire de l’Antagonisme de classes.

Personnellement je pense que les militants, certes "au charbon" dans les entreprises, mais aussi dans tout l’existant organisé du courant révolutionnaire devraient s’appuyer sur cette situation pour la subvertir.
Oui, que cela nous plaise au pas, le monde du travail apprécie cette unité dont nous analysons les aspects contradictoires.

Ne boudons pas le réel, notre responsabilité est de le transformer.
Puisque les directions nationales des Orgas parlent de "mobilisations" à nous de gagner la bataille idéologique pour que cela débouche sur un engagement de masse et durable de notre classe.

Notre arme de destruction massive de tout ce qui nourrirait le sentiment d’impuissance, porte un nom la démocratie !
Pour la véritable construction de ce "tous ensemble" dont on parle parfois avec les termes de "convergences".

C’est la seule façon de pouvoir tenter de convaincre si nous voulons vaincre.
Oui, dans les AG, sur les réseaux, partout, faisons mesurer les enjeux de ce moment de possible émergence d’une réelle exigence objective de ce fameux "tous ensemble" qui ne se décrète pas dans les cercles "dirigeants "du mouvement ouvrier.

Méfions-nous de l’arrogance qui consisterait à simplement observer que nos camarades de "galère" n’ont pas compris que nous avions raison.
Il ne sert à rien d’avoir raison si on en reste à réaffirmer notre conviction...

Osons prendre le risque de pas être compris.

Ce n’est pas la faute de la classe ouvrière d’aujourd’hui si elle n’a pas la chance d’avoir à sa disposition les outils de la guerre des classes que nous avons forgés.

Nous connaissons et savons condamner les coupables.
Nous n’ignorons pas que "certains "ne souhaitent pas l’embrasement.
Ils vivent, survivent, grâce à des tactiques qui consistent à sembler souffler sur la braise tout en pilotant des canadairs de fabrication CES...
A nous de faire battre en retraite l’esprit de résignation à de soi-disant "moindre mal" !

C’est du moins mon sentiment soumis au débat sans tabou.

AC

  • "Le communisme n’est pas un état de choses qu’il convient d’établir, un idéal auquel la réalité devra se conformer. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel des choses. Les conditions de ce mouvement résultent des données préalables telles qu’elles existent actuellement."
  • K-MARX
   

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