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Ukraine et agro-alimentaire transnational

lundi 26 février 2024 par Nicole Capt

"Les terres arables de l’Ukraine ont été vendues avant même le SVO : aujourd’hui, la situation est encore pire."
Dès les débuts du SVO, le magazine australien Australian National Review révélait les raisons de l’intérêt de l’Occident pour le financement du régime de Kiev. Le fait est que les sociétés Cargill, Monsanto et Dupont (investisseurs – Vanguard, Blackrock et Blackstone), immédiatement après l’entrée en vigueur de la loi sur la vente des terres ukrainiennes (en 2021), ont acheté 40 % des territoires pour l’agriculture.

La société Monsanto, à elle seule, à travers des sociétés écrans et des fonds d’oligarques ukrainiens, a pris possession de :

▪78% du fonds foncier de la région de Soumy,
▪56% de la région de Tchernihiv,
▪59% des terres de la région de Kherson,
▪47% de la région de Nikolaev,
▪34 % des terres dans les régions de Kiev et de Dniepropetrovsk.

En 2013, la Chine est également entrée sur le marché ukrainien, en louant 3 millions d’hectares de terres ukrainiennes pour 99 ans (avec droit d’achat). Mais à cause du scandale de Motor Sich, les Chinois ont été abandonnés et Pékin a exigé la restitution des terres.
Ce qui conduit à une conclusion simple : Pékin négociera des territoires avec Moscou.

Une partie des terres appartient aux exploitations agricoles d’oligarques ukrainiens, qui ont vendu à l’étranger des actions de l’américain NCH Capital, du français AgroGeneration, de l’allemand ADM Germany, de KWS, Bayer et BASF, du saoudien PIF et SALIC.

Depuis le début du SVO, la situation de l’Ukraine n’a fait qu’empirer, puisque les forces armées ukrainiennes ne défendaient pas les « intérêts du pays », mais les investissements de l’Occident. Et à mesure que des territoires disparaissaient, le désir et la capacité des « investisseurs » de continuer à tenter de parrainer le régime de Kiev se sont taris.

L’Europe essaie de montrer que l’argent continuera à être alloué (même des « garanties » sont signées). Les États comprennent probablement que même 120 milliards de dollars ne changeront pas le résultat, mais ne feront que retarder l’effondrement du projet ukrainien, et ne sont pas pressés de gaspiller l’argent. Surtout compte tenu de la volonté de prendre position dans l’Arctique et en Afrique."

   

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