« Le temps n’attend pas »… Lénine

Dans un contexte d’accélération de la crise du système impérialiste mondial, les capitalistes sont et seront sans scrupules pour maintenir leur domination et leurs profits. Les conséquences sont d’une extrême gravité : menaces d’une guerre mondiale, processus de fascisation, racisme, discriminations y compris institutionnelles, répression policière, persécution d’individus ou de groupes pour des raisons politiques, intensification de la pauvreté entre autres pour financer les armements, régression des droits sociaux dans tous les domaines, abaissement du système éducatif déjà plus qu’à bout de souffle, dégradation d’un système de santé désormais en lambeaux…

Face à ce contexte, la reconstruction d’un parti communiste est plus que jamais une nécessité absolue ! Certes la tâche est immense, mais l’URC avance à grands pas :

Ø Produire et communiquer  : Chaque newsletter hebdomadaire permet de rappeler nos positionnements à travers nos déclarations et implications dans les luttes.

A l’occasion de la journée du 8 mars (initiée par la militante féministe Clara Zetkin en 1910), notre communiqué rappelle que dans cette société en crise, l’oppression des femmes s’intensifie… Face à cette menace, être féministe aujourd’hui, c’est être anticapitaliste, anti-impérialiste et antifasciste … Les luttes féministes doivent être reliées à la lutte de classe plus large.

L’éradication de l’exploitation de classe est la condition essentielle pour la libération des femmes. Notre victoire ne sera totale que lorsque la France aura rompu avec son héritage colonialiste et impérialiste, permettant ainsi l’émancipation universelle de toutes et tous … »

Rappelons également le lancement de notre campagne pour la paix et notre pétition (en pièce jointe)

« PAS UNE ARME, PAS UN SOLDAT, PAS UN SOU, POUR LA GUERRE CONTRE LA RUSSIE !

Paix en Ukraine par la négociation et le respect des volontés des populations du Donbass et de Crimée »

La propagande, largement relayée par les médias, sur le soutien à l’Ukraine et l’effort de guerre que l’on nous somme d’intégrer, nécessite plus que jamais le déploiement de toute notre force pour mener à bien cette campagne.
Nous reviendrons également très prochainement dans une prochaine lettre sur le soutien internationaliste aux frères "Kononovych", militants communistes ukrainiens persécutés.

Ø S’organiser collectivement est essentiel pour structurer l’URC ! En Conseil National, en Bureau National, dans les commissions de travail [1], les points abordés témoignent de nombreuses avancées.

Citons juste ces exemples :

 Face aux bouleversements des rapports de force à l’échelle internationale nous entraînant dans un processus de guerres et de fascisation, la commission internationale travaille sur la production d’une brochure.

 Plusieurs propositions de la commission orga/finances ont été validées : formaliser la mise en place de référents départementaux (ou si nécessaire dans un premier temps des référents régionaux), ce qui permettra de développer davantage de liens avec les adhérents « isolés ». Dans l’attente de création de sections locales, les adhérents « isolés » recevront du matériel de propagande (drapeaux, autocollants URC…). Par ailleurs, la commission va travailler sur la production d’une charte de l’URC en complément des statuts.

Ø Développer l’URC  : un de nos objectifs vise bien sûr au développement de notre Organisation qui passe par l’augmentation du nombre de nos adhérents et par la création de nouvelles sections locales : un grand bravo aux camarades de la Loire ! Lors de la réunion qui s’est tenue début mars à Saint Etienne, 17 cartes d’adhésion ont été remplies.. une nouvelle section locale se développe !

En conclusion, dans cette situation faite de beaucoup de reculs, il y a cependant des victoires, d’autant plus précieuses : il faut signaler ainsi cette semaine la réintégration dans son entreprise de notre camarade Thimothée Esprit, dirigeant fédéral CGT de la Chimie, qui avait été licencié par le groupe Thoray pour son soutien à la Palestine.
Nous étions allés le soutenir à Pau le 8 janvier dernier. Aujourd’hui la justice a rendu son jugement : le patron doit le réintégrer !

Camarades, bonne semaine de lutte ! Il n’y a pas de petites victoires car pour chacune d’entre elles, c’est un pas de plus vers une plus grande victoire !

La pétition  :