Palestine : mais, dit Alain Chancogne...

Au-delà de ce que chacun peut penser des responsabilités des uns et des autres dans le conflit qui dure depuis 75 ans sur la terre de Palestine, à l’heure où j’écris une seule question se pose.

Un état membre de l’ONU peut-il substituer au droit international sa loi du talion ?

A savoir dans sa version israélienne
"Pour un œil les deux yeux
Pour une dent, toute la mâchoire"

Évidemment et heureusement NON.

Cela devrait faire réfléchir ceux qui, à juste titre, condamnent les "Fous d’Allah" qui prétendent que la charia prime sur les lois des pays où ils vivent... mais qui expriment un inconditionnel soutien au gouvernement de Tel Aviv.
Toute position contraire à ce que j’exprime sur ce point, parfois défendue par ceux qui n’ont découvert l’horreur de la guerre que samedi, est objectivement complice de Netanyahu.

Oui, celui qui ne condamne pas le blocus de Gaza, les bombardements opérés par Tsahal, et l’annonce d’une intervention terrestre qui va plonger la Palestine dans un bain de sang, au milieu des cendres, portera devant l’histoire une part de culpabilité pour non assistance à humanité en danger.

Car ce qui est en train de se passer, sous haut commandement Impérialiste, au delà des deux millions d’habitants de ce territoire palestinien, menace l’ensemble de l’humanité.

Je suis très choqué par la façon dont cette question, sur les plateaux de télé, n’est abordé que par rapport au sort de 250 otages dont la majorité ( je ne parle pas de soldats de carrière de Tsahal) n’est en rien coupable de quoi que ce soit.

L’émotion doit plus que jamais être accompagnée de la réflexion pour unir les masses dans une mobilisation afin que le souci du Droit humain triomphe de la folie de guerre.

Nous nous devons de mener ce combat, si nous voulons que cesse l’horreur, que vivent en Paix les gamins d’Israël et de cette Palestine privée de son Droit d’exister en tant qu’ÉTAT.

A. C

Rappel
Le siège total de la bande de Gaza annoncé lundi par le ministre israélien de la Défense est "interdit" par le droit international humanitaire, a rappelé le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme,mardi.