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Non au traité sur la préparation des pandémies de l’OMS
La peur de la maladie comme camisole de force contre nos libertés
mardi 28 mai 2024 par Sylvie Bertuit (ANC)
L’OMS, Organisation Mondiale de la Santé ! Pourquoi pas, mais pas à n’importe quel prix ;
Revenons brièvement sur la création de l’OMS ; l’OMS a été officiellement constituée le 7 avril 1948 avec 61 états membres de l’Organisation. Mais déjà au 19ème siècle, il existait une organisation sanitaire dans différents pays pour lutter contre les épidémies notamment de peste et de choléra, puis la fièvre jaune, la tuberculose, le paludisme…
C’est la conférence de San Francisco des Nations unies en 1945 dont les membres se sentaient animés par la volonté de reconstruire la paix dans le monde sur des bases solides et étaient convaincus que la science pouvait leur fournir les moyens d’y arriver, que nait l’idée d’une organisation internationale de la santé.
« La médecine est un pilier de la paix », est écrit dans la Chartre des Nations Unies.
C’est donc après la conférence de San Franscico que commence à s’organiser la construction de l’OMS, appellation choisie pour rappeler le lien qui la rattachait à l’organisation mère ONU et que cela renforçait l’autorité de celui-ci et rehaussait son prestige !
Dans la création et l’appellation, nous pouvons d’ores et déjà remarqué les liens et surtout l’autorité de l’ONU (Organisation des Nations Unies) va exercer sur l’OMS qui pourtant se voulait indépendante ! Être indépendant sous autorité, cela n’a de sens que pour ceux qui s’emploient à imposer leurs décisions sous influence d’impérialismes et de lobbyistes.
À la suite de la conférence de San Francisco jusqu’à la constitution de l’OMS, le 24 juin 1948, la commission intérimaire a mis en place des « arrangements » avec différentes organisations dont l’OIT, UNESCO… et des administrations non gouvernementales pour établir des collaborations, et pour prévoir les mécanismes d’inscription et de privilèges conférer par l’entrée à l’OMS, mais aussi pour récupérer toutes les bases de données sanitaires des différents pays ainsi que des moyens financiers.
L’OMS devait œuvrer sur le développement de la santé partout dans le monde, sur l’hygiène, sur les travaux d’épidémiologie et statistiques, sur le développement des soins médicaux et leur accès…
L’OMS compte aujourd’hui 194 états membres qui définissent que « la santé est un état complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité » , mais aussi que « la possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quel que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa conditions économique ou sociale », que « la santé de tous les peuples est une conditions fondamentale de la paix du monde et de la sécurité, elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des Etat », que « les gouvernements ont la responsabilité de la santé de leurs peuples, ils ne peuvent y faire face qu’en prenant les mesures sanitaires et sociale appropriées ».
Ces principes fondateurs sont très importants et en disent longs sur ce qu’est devenu l’OMS aujourd’hui ! et notamment au regard de ce traité sur les pandémies !
Mais un autre paramètre est à prendre très largement en compte : c’est le financement de l’OMS.
En effet, à la conception, Le financement de l’OMS était assuré pour 80% des contributions fixées par les états membres (cotisations des pays membres) calculées en pourcentage sur le PIB de chaque pays, or aujourd’hui ses contributions fixées couvrent moins de 20% du budget total !
La deuxième source de revenus est les contributions volontaires qui étaient très minimalistes à la conception de l’OMS, mais qui aujourd’hui représentent la quasi-totalité du budget de l’OMS. Elles proviennent de certains états membres qui ont des intérêts à défendre, de certaines organisations des Nations Unies, d’organisations intergouvernementales, de fondations, du secteurs et d’autres sources.
On comprendra ici que l’indépendance financière de l’OMS n’existe plus et qu’elle est soumise à l’influence des lobbyistes, des laboratoires pharmaceutiques et fondations diverses, de big pharma et des états qui y ont des intérêts !
Les décideurs sont les payeurs ! et non pas les médecins, scientifiques, épidémiologistes qui travaillent pour l’OMS. Une structure de 7000 personnes disséminées dans le monde entier qui n’ont qu’un pouvoir relatif, celui de faire remonter, de constater, de faire vivre les commissions, mais pas celui de décider.
Expliquer ce qu’est l’OMS n’est pas vain pour comprendre comment arrive ce traité d’accord international sur la prévention des pandémies et la préparation de celles-ci.
L’OMS n’ayant plus aucune indépendance financière, elle est soumise à la pression et aux ordres des lobbyistes et des grands laboratoires, qui ne poursuivent qu’un seul objectif : L’ARGENT, et toujours plus d’argent et de dividendes !
La santé des populations ne vaut pas grand-chose aux yeux des dits puissants !
Ce traité très opaque indique qu’il renforcera le cadre international en matière de santé, et que l’OMS jouera un rôle d’autorité de coordination en ce qui concernera les questions de santé mondiale, et évoque le concept de « une seule santé » !
Ce traité est à la poursuite d’un impérialisme et d’un colonialisme économique au service d’intérêts privés. L’OMS serait à même de décider de la politique sanitaire dans tous les pays signataires et en Europe par la seule déclaration d’une pandémie, sans besoin d’une mortalité importante. Et au prétexte d’une soi-disant sécurité sanitaire, les suspendrait immédiatement les droits fondamentaux, elle obligerait au partage de toutes les données sanitaires, pratiquerait un prélèvement très important sur les budgets nationaux de santé et obligerait à l’achat de médicaments ou de vaccins à injecter aux populations pour faire face à cette pseudo pandémie !
Ces pouvoirs extrêmes n’annoncent qu’une mort sociale pour tous les citoyens qui refusent ces diktats !
Mais ce traité ne viendrait-il pas officialisé, justifié, légalisé même si juridiquement ce traité est très contraignant en vertu du droit international, ce que nous avons vécu pendant la crise COVID mais aussi pendant la crise de la grippe aviaire ?
Pendant la crise Covid, il y a eu une absence totale de prise en compte du terrain, absence de matériel, de protections, une absence de prévention, mais les protocoles ont été imposés et à postériori, ces protocoles ont tous été jugés très tardifs dans un premier temps et bien en deçà de la réalité.
Ils sont inappropriés pour certains et ont fait prendre des risques considérables aux soignants et aux populations avec un accès inégalitaires aux soins et surtout basés sur la possibilité financière des états, et tout cela orchestré en amont par les lobbyistes pharmaceutiques notamment.
Pour le Covid, l’industrie pharmaceutique a déjà verrouillé juridiquement les contrats de vente de vaccins sans que les états et surtout les personnes recevant les produits ne puissent attaquer les laboratoires.
La crise sanitaire Covid a permis à l’OMS d’imposer certains vaccins fabriqués et financés par certains laboratoires finançant l’Organisation (la fondation Gate pour ne pas la nommer) et au prétexte de la pandémie a permis la mise en place d’une restriction sans précédent de tous les droits fondamentaux des personnes dans l’ensemble des pays du monde, avec l’instauration de lois, décrets sécuritaires et un contrôle sans précédent des populations !
La mise sous tutelle d’un tel traité ne ferait que renforcer les textes ériger pendant la crise Covid à savoir que les états seraient dans une obligation d’agir conformément à l’autorité de l’OMS, de consommer tel ou tel produit, de mettre en place les protocoles imposés sans pouvoir les discuter et les remettre en question, ce qui ferait courir un très grand risque aux populations.
Et cela renforcerait la politique autoritaire comme on l’a vécu pendant le Covid (interdiction de sortir, PASS sanitaire, obligation vaccinale…) sous couvert de protocoles dit sanitaire.
Cette sorte de pouvoirs que donne l’état d’urgence dans le cadre d’une pandémie par exemple obéit à une histoire d’oppression. En effet, à chaque fois que l’urgence est déclarée, elle ne s’arrête jamais, mais elle se normalise. Lorsque l’autoritarisme s’impose et s’étend, lorsque les lois sécuritaires prolifèrent, lorsque nos droits s’amenuisent, nous sacrifions nos libertés.
Toutes les données enregistrées, collectées ne serviront probablement qu’à surveiller notre santé mais probablement à organiser un autre système pour contenir les populations.
Ce traité, s’il était signé et appliqué, ferait que nous n’aurions plus de liberté en matière de décision de santé et que les états ne seraient plus souverains quant aux décisions qu’ils pourraient prendre et mettre en œuvre et bien au-delà des périodes épidémiques.
Quelle serait la légitimité des médecins et des chercheurs dans les différents États ?
Des médecins qui prêtent serment de n’injecter, de n’administrer aucun poison à aucune personne, de porter assistance et soins à toutes personnes sans divulguer ce qui n’a pas besoin de l’être.
Imposé ce traité rendrait-il caduque le traité de Nuremberg qui nous dit que le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel ?
Qu’adviendrait-il du principe de précaution sur la mise en place de thérapeutique, de protocoles ?
Il est primordial que les décisions soient prises en commun avec des médecins et les populations concernées, en toute conscience et transparence et non pas sous la pression de lobbyistes et d’impérialismes capitalistes. L’OMS sous le contrôle des lobbystes et des laboratoires n’est plus souveraine, et par la même les médecins, les chercheurs œuvrant dans cette organisation n’ont plus la même indépendance de décision.
Il ne sera plus possible de discuter, le laisser la place au doute, à l’échange, ce qui permet une valeur ajoutée en matière de décisions sur la mise en œuvre de traitements, de protocoles, de prévention.
L’OMS doit retrouver ces prérogatives de coordinateur, de proposer des préventions, certains traitement, elle doit permettre la facilitation de l’accès aux médications dans les pays pauvres et d’y organiser de vraies campagnes de soins et de prévention, plutôt que d’être sous le contrôle de lobbyistes pharmaceutiques et industriels pour lancer des campagnes de test de médicaments et de vaccins qui a postériori sont dénoncées et se sont avérées dangereuses et meurtrières, ebola par exemple où les populations ont été décimées car l’OMS, dans un premier temps, a refusé d’écouté et de croire les médecins œuvrant sur place, mais nous avons aussi l’exemple récent sur la tuberculose où certains laboratoires exigent la diffusion de leurs médicaments dits de dernière génération qui, suite à des études en cours, augmentent la mortalité !
Que l’OMS retrouve son indépendance financière éviterait que les populations soient soumises à des risques sur leur santé et surtout à des mises en œuvre autoritaires de décisions qui vont à l’encontre de la santé et de la paix dans le monde.
Que l’OMS revienne à ces fondamentaux écrits dans sa déclaration sur la santé qui « est un état de bien être physique, mental et social et qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité », qu’elle mette en œuvre de vrais programmes de prévention, d’aide, d’installation pour que toutes les populations puissent avoir accès à l’eau potable, que les famines ou le non accès à la population cesse, que tous est un accès aux soins gratuits partout dans le monde avec la même chance et sans restriction.
Que l’OMS travaille avec l’ensemble des médecins et chercheurs et surtout qu’elle prenne la mesure de ce qui lui ait remonté du terrain et que ce ne soit plus des lobbyistes pharmaceutiques et industriels qui décident avec les États.
Ce traité serait la continuité d’une mise en danger des populations dans le monde entier, il ne serait en rien porteur d’aide, de prévention et encore moins porteur de paix. Il ne servirait qu’à réduire les droits fondamentaux des populations, imposant des traitements uniques sans prendre en compte la singularité de chaque état, population et imposerait un autoritarisme en matière de santé, comme l’avant-gout pendant la crise Covid, un autoritarisme qui pourrait très vite devenir une autorité mondiale aux mains des lobbystes pharmaceutiques et industriels.
La santé, l’accès aux soins, à la prévention sont des biens précieux pour toutes les populations, et chaque état doit être légitime et indépendant en matière de décisions sanitaires, et l’OMS ne doit être qu’une organisation qui coordonne et apporte un soutien qu’il soit financier ou matériel.
Les peuples ne peuvent plus subir ce que nous avons subi pendant la crise Covid.
Pour être libres, nous devons avoir accès partout aux soins, à la santé en toute indépendance, sans l’influence des impérialismes et lobbystes