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Venezuela : Pas de réunion entre Lula, Petro et Nicolás Maduro
dimanche 8 septembre 2024 par Bolivar Info
Il y a de l’eau dans le gaz en Amérique Latine. Voilà que les soi-disant progressistes se posent des questions sur l’élection de Maduro. Pourquoi ? Qui est derrière tout cela ? La souveraineté nationale et la "doctrine Monroe" sont au coude à coude. Seul le peuple peut trancher. Mais à part au Venezuela, où est-il ailleurs ? (JP-ANC)
Le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello, a démenti mercredi le fait que le président Nicolás Maduro avait prévu une réunion avec ses pairs du Brésil, de la Colombie et du Mexique pour discuter de la crise post-électorale dans le pays.
Cabello a démenti le ministre colombien des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo, qui a déclaré mardi que Maduro aurait « probablement » une réunion virtuelle avec le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et le Colombien Gustavo Petro. Les deux dirigeants, adeptes de la théorie du « ni ni », continuent, à leur manière, à être complices des attaques contre la Révolution Bolivarienne en ne reconnaissant pas la victoire de Maduro le 28 juillet.
« Ce monsieur pense qu’il peut venir fourrer son nez au Venezuela », a déclaré Cabello dans son émission de télévision hebdomadaire : « C’est le chancelier de la Colombie, mais en vérité ce n’est pas le chancelier de la Colombie, c’est le chancelier des États-Unis en Colombie. »
« Il pense qu’il peut dire : « Nous coordonnons une réunion entre la Colombie, le Brésil et le Mexique pour traiter de la question du Venezuela ».
Comment est-ce possible ?
La question du Venezuela, c’est nous, les Vénézuéliens, qui l’a traitons, » a-t-il poursuivi. « (Il commence) à dire des mensonges et à coordonner une réunion, le président (Mexicain Andrés Manuel) López Obrador lui-même est venu dire : « Nous n’avons pas de réunion » .
AMLO - qui l’a en fait dit plus tôt - a été très actif au début dans ces efforts, bien qu’il ait ensuite pris ses distances.
Lula avait déjà durci le discours contre Maduro lorsqu’il a déclaré la semaine dernière qu’il ne reconnaissait pas sa victoire mais pas non plus celle de l’opposition, s’alignant sur une dizaine de pays d’Amérique latine, les États-Unis et l’Union européenne qui rejettent la validation de la victoire du président socialiste.
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