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Espagne : Plusieurs milliers de personnes à Valence, en majorité des jeunes, participent à une manifestation en faveur de la paix et de la condamnation du génocide du peuple palestinien
Un exemple à suivre...
samedi 5 octobre 2024
Plusieurs milliers de personnes à Valence, en majorité des jeunes, participent à une manifestation en faveur de la paix et de la condamnation du génocide du peuple palestinien.
Les participants ont scandé des slogans dénonçant le génocide sioniste criminel : Où sont les sanctions contre Israël, elles ne sont pas visibles ; Israël assassine, l’Europe sponsorise ; État sioniste, État terroriste et Ce n’est pas un conflit, c’est du colonialisme.
Des manifestations, des rassemblements et quelques grèves ont été organisés dans toute l’Espagne pour soutenir la lutte du peuple palestinien contre l’agression sioniste de l’État d’Israël. De nombreuses organisations sociales, politiques, syndicales et culturelles se sont jointes à la journée de lutte et de grève promue par la CGT, à laquelle les dirigeants des centrales syndicales UGT et CCOO étaient absents, mais pas un grand nombre de leurs militants.
À Valence, la manifestation a été massive, avec le soutien d’une trentaine d’organisations et d’un grand nombre de jeunes. Elle a débuté sur la Plaza de San Agustín à 19h00 et s’est terminée sur la Plaza de América, en solidarité avec le peuple palestinien. Dans la matinée, des rassemblements d’étudiants ont eu lieu à l’Université de Valence (UV) et à l’Université polytechnique de Valence (UPV).
Les participants ont scandé des slogans dénonçant le génocide sioniste criminel : Où sont les sanctions contre Israël, elles ne sont pas visibles ; Israël assassine, l’Europe sponsorise ; État sioniste, État terroriste et Ce n’est pas un conflit, c’est du colonialisme.
Au cours de la marche, une performance collective a été réalisée, qui consistait, après le son d’une puissante alarme aérienne, à ce que les participants se jettent au sol, simulant les explosions auxquelles la population palestinienne et maintenant aussi la population libanaise sont soumises de manière répétée.
De nombreuses affiches ont été placardées lors de la marche : Stop au génocide par l’apartheid. Solidarité avec le peuple palestinien ; Stop genocide : Free Palestine from the river to the sea ; Ateurem el genocidio a Palestina, No al comerç d’arrmas.
À la fin de la manifestation, Jorge Ramos, professeur à l’université de Valence, a souligné qu’« Israël peut être un régime colonial et génocidaire grâce, en grande partie, à tout un réseau de complicité et de collaboration qui comporte des éléments culturels, académiques, institutionnels, politiques, militaires et économiques », appelant à cesser d’être complice de l’achat et de la vente d’armes. Les mobilisations se poursuivront jusqu’à la fin du génocide à Gaza et au Liban et jusqu’à ce que la Palestine « puisse être vraiment libre et qu’il n’y ait plus de régime génocidaire d’apartheid, de nettoyage ethnique et de colonialisme entre la rivière et la mer et que tous les peuples puissent vivre libres ».
Juan Ramón Ferrandis, de la CGT, a déclaré que la journée de lutte du 27 septembre visait à donner de la visibilité à un véritable génocide contre un peuple qui n’a pas d’armée, sans défense face à l’une des armées les plus fortes et les mieux préparées du monde.
D’autre part, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues des principales villes du pays pour dénoncer le génocide perpétré en Palestine et au Liban par le sionisme international avec la complicité de l’impérialisme et de ses alliés occidentaux, y compris les gouvernements de l’UE.
https://hojasdebate.es/wp-content/uploads/2024/10/No-Son-Muertes-Son-Asesinatos-1-2.mp4
Un bilan de la journée de lutte par la CGT, syndicat organisateur, est disponible en cliquant ici.