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Une société surinformée ou plutôt… une opinion manipulée ?

samedi 14 décembre 2024 par Francis Arzalier (URC)

Les citoyens français sont à peu près tous persuadés que, comme on le leur a répété, nous sommes informés plus que jamais des avatars du Monde, grâce aux progrès de la technologie. Et il est vrai que le moindre conflit meurtrier explosant à l’autre bout du globe, nous est annoncé dans l’heure qui suit, quand il fallait des mois ou des années il y a cent ans. Ainsi l’occupation le 1er décembre d’Alep en Syrie, puis l’éviction de Assad par des groupes armés héritiers de Daesh nous ont été relatées sur le champ avec gourmandise par nos chaînes télé et autres réseaux internet. Le moindre fait divers à Marseille ou Trifouillis les Oies permettant d’illustrer les obsessions sécuritaires de la Droite française est tout aussi simultané.

Mais cette soi-disant surinformation est une fausse évidence : le moindre recul dévoile la réalité :
Cette révolution technologique de l’information ne porte pas d’abord sur les faits eux-mêmes, mais sur l’image qui en est donnée à l’opinion, et surtout aux catégories populaires, qui, lisant peu, n’ont guère les moyens d’analyse critique face au déferlement permanent des médias audiovisuels. Sous des formes diverses, qu’ils soient d’État ou privées, ils véhiculent des idéologies qui sont celles des classes possédantes et dirigeantes, avec une force de diffusion et de conviction que n’avait jamais connu l’histoire. L’objectif stratégique de ce matraquage médiatique est d’étouffer les réactions de classe dans les milieux populaires, l’anti-impérialisme et l’anticapitalisme qui découlent normalement de leur intérêt de classe, au profit des idéologies des bourgeoisies possédantes et dirigeantes.
Un objectif qui est déjà en partie atteint en France, comme le montrent l’affaiblissement et l’insuffisance des luttes pour le mieux-être et la paix depuis le siècle dernier.

Un regard historique lucide

Certes, nos monarques absolus d’il y a 5 siècles savaient financer des portraitistes à leur service, capables de célébrer leur gloire et de représenter leur capacité à décider du sort de leurs sujets. Et les classes possédantes et dominantes savaient diffuser leurs idéologies, par la religion notamment, pour « fabriquer le consentement », selon la formule consacrée par les travaux de scientifiques marxistes. Mais jamais autant qu’aujourd’hui les différents Pouvoirs, économiques, politiques, etc…, n’ont disposé de telles capacités de modelage des esprits, multipliées par la technologie.

Ainsi, on pouvait encore constater il y a 50 ans, quand les rues de notre pays étaient souvent peuplées de manifestations contre la Guerre du Vietnam ou l’arme nucléaire, que beaucoup d’hommes, férus de leur force physique conçue comme un signe de virilité étaient volontiers enclins à la violence belliciste, les femmes aspiraient plus souvent, disait-on, à la paix.

En 2024, sur les écrans de nos télévisions françaises défilent des cohortes serrées de prétendues « expertes » médiatiques autoproclamées, incitant au renforcement de l’aide en armes et en soldats au brasier ukrainien, appelant au combat sans concession contre les ennemis de « l’Occident démocratique », Russes, Syriens, Iraniens, et autres Chinois, quand ce n’est pas à l’écrasement des « terroristes » de tout poil, notamment Palestiniens. Elles dispensent même quelques leçons de stratégie guerrière aux quelques généraux invités sur le plateau, à l’issue d’une carrière à l’état-major des armées.
Dans cette version contemporaine de « l’information », les faits ne sont plus que prétexte au commentaire, au service d’une mission idéologique, par le biais de manipulation des mots et des concepts.

Ce que nos médias nomment « éléments de langage »

Ceux parmi nous qui sont militants pour la paix et l’égalité sociale depuis quelques décennies ont l’habitude d’être insultés par les idéologues de la bourgeoisie possédante et dirigeante. Durant la guerre coloniale en Algérie, notamment, nous étions qualifiés de trahir les intérêts français, et de soutenir les assassinats terroristes, quand nous manifestions pour exiger la négociation avec les représentants du peuple algérien insurgé.
Quelques-uns de nos camarades le payèrent même de leur vie, massacrés au métro Charonne en février 1962 par la police coloniale de De Gaulle et son Préfet Papon, qui avait déjà fait ses preuves au service de Pétain et des Nazis. Cette haine de nos ennemis de classe ne nous étonnait pas, nous l’avions choisie par notre fidélité aux idéaux de paix et de justice. Comme on mérite une décoration, que d’autres, aveuglés par la propagande raciste ou corrompus par l’égoïsme consumériste n’avaient nullement mérité. Ces insultes n’étaient pas pires que celles portées par les amis de Monsieur Thiers contre les Communards parisiens massacrés de 1871.

Nous ne serons donc pas surpris d’être la cible en 2024 de la meute ultra-libérale qui peuple nos télévisions aux ordres des divers clans de la Bourgeoisie dirigeante. La guerre idéologique, reflet des conflits de classe, sévit depuis longtemps, au détriment des Communards parisiens par exemple, et de leurs héritiers Communistes au siècle suivant.

Mais elle s’est exacerbée, parfois jusqu’à l’irrationnel, depuis quelques années. C’est ainsi que des idéologues libéraux ont réussi à faire accepter par une partie de l’opinion, y compris à l’Université, le qualificatif absurde d’Islamo-Gauchiste, pour flétrir tous ceux qui dénoncent le racisme antimusulman, ce trop fréquent héritage colonial de la France.

Un « nouvel antisémitisme » ?

C’est bien pire depuis un an, notamment depuis qu’en octobre 2023 a démarré la guerre exterminatrice menée par l’État sioniste d’Israël contre les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, et leurs soutiens du Liban.
Il est difficile de décompter les journalistes, « Experts » désignés par les seuls médias, chanteurs ou « influenceurs », qui se déshonorent sur les écrans et devant les micros en taxant d’antisémitisme tout soutien au Peuple Palestinien martyrisé. Une bagarre entre supporters israéliens et néerlandais à Amsterdam devient dans leur discours un « Pogrom » digne d’Auschwitz !
Et dans la bouche de chanteurs sexués pour adolescentes qui se prennent pour des philosophes comme Patrick Bruel, pas un mot de regret pour les milliers d’enfants Gazaouis massacrés. Par contre, toute critique de la politique israélienne et toute solidarité avec la Résistance du peuple palestinien est assimilés à l’extrême droite, sinon au nazisme

Jamais depuis le siècle dernier le renversement des concepts n’avait atteint une telle intensité. Au point que les tueries organisées sciemment par les soldats et les colons sionistes en Palestine occupée et dans les pays voisins sont fréquemment présentés comme le fait de « la Démocratie israélienne ». Et les rares politiciens français qui ont le courage politique de s’en indigner sont qualifiés d’antisémites !

Une « vague mondiale d’extrême droite «  ?

Nous sommes abreuvés par nos médias de tirades anxiogènes sur la croissance inéluctable de l’extrême-droite dans le monde entier, du succès de Trump aux USA, à ceux des néo
- nazis en Thuringe et en Saxe, qui s’ajoutent à ceux du RN français aux portes du pouvoir d’État. Et il est bien vrai qu’en France comme dans le reste de l’Europe, le délitement par le carriérisme des partis communistes du siècle dernier, leur accointance électoralistes avec une Social-Démocratie convertie aux dogmes Libéraux, au détriment des classes populaires, a ouvert un boulevard électoral aux démagogues racistes d’extrême-droite.

Le problème est que ce discours officiel, très éloigné de l’antifascisme du siècle dernier, a pour but exclusif de promouvoir « la Démocratie libérale », c’est à dire le Capitalisme actuel, fait d’injustices sociales et de guerres, et volontiers enclin à toujours plus d’autoritarisme. Il est paraît-il menacé, et donc tenu de se défendre par tous les moyens.

D’autant qu’il y est supposé acculé par ce que nos » maîtres à penser » nomment « Populismes », autre qualificatif trompeur-piège de l’extrême-droite fascisante dans nos médias. Le problème est qu’encore une fois l’argumentation est pipée, qui permet de pourfendre toute mise en cause par les citoyens des méfaits du Capitalisme et de l’Impérialisme qui en découle.

La Roumanie, en exemple d’inversion des facteurs

Ainsi pour ne citer que les plus récents exemples, les commentaires médiatiques sur les récentes élections en Roumanie, un des pays de l’Est européen qui fut de 1945 à 1990 du « Camp socialiste » avec l’URSS. Quarante-cinq ans de Socialisme qui eut certes bien des défauts, mais qui a indéniablement permit à cette nation de sortir d’une pauvreté moyenâgeuse pour accéder à un développement industriel naissant. Sait-on encore que dans les villages roumains de 1930 l’abandon des nourrissons était courant faute de pouvoir manger à sa faim ?

Et si ce malheureux pays a retrouvé depuis trente ans les joies du Capitalisme Libéral, sous l’égide de ses politiciens sociaux-démocrates et des Européistes bruxellois, les inégalités sociales croissantes y nourrissant l’émigration forcée n’ont guère convaincu les citoyens les plus pauvres de leurs vertus. Notamment depuis que l’engagement dans le cadre de l’OTAN a transformé le pays en camp militaire occidental prêt à la guerre anti-Russes (avec notamment une forte présence de l’armée française).

Les élections présidentielles du 24 novembre 2024 ont apporté un verdict sans ambiguïté :
Le candidat du Parti National Libéral, celui du Président sortant, « Europhile » et OTANIEN, jugé coupable aussi de la corruption fréquente des responsables, est relégué à moins de 9 pour cent des suffrages. Celui du Parti Social-Démocrate, pro-bruxellois lui aussi, qui se posait en recours possible avec le soutien de sondages complaisants (et faux !) n’arrive qu’en troisième position avec un peu plus de 19 pour cent. Et c’est un certain Câlin Georgescu, indépendant de tout parti, qui arrive premier avec 23 pour cent des suffrages et devra affronter la candidate suivante au second tour, comme le prévoit la Constitution. Un second tour devait avoir lieu le 8 décembre, et son issue était imprévisible tant la colère des électeurs a bousculé les données.

Évidemment, nos « spécialistes » médiatiques se sont égosillés à dénoncer le succès inattendu d’un candidat d’extrême-droite, puisque « proche de Poutine », ce qui est d’autant plus absurde que même l’État socialiste roumain dirigé par Ceaucescu il y a près de 40 ans était volontiers anti-Russes.

Au-delà de ces billevesées, constatons plutôt que le scrutin exprimait une méfiance grandissante envers un Capitalisme rétabli dont les seuls arguments sont les subsides de la Commission Européenne, et quelques industries délocalisées depuis la France ou la Belgique par leurs actionnaires à la recherche de bas salaires. Mais surtout il dit un rejet important d’une suzeraineté de l’OTAN qui conduit le peuple roumain droit vers le gouffre d’une Troisième Guerre Mondiale, comme les gouvernants « Européens » irresponsables, prônant depuis Paris ou Bruxelles le bombardement de la Russie et l’envoi de troupes occidentales dans le brasier ukrainien.

Le premier tour des législatives roumaines le 1 décembre a confirmé l’inflexion d’une partie de l’opinion, même si nos exégètes de service l’ont résumée en “ Victoire des pro-européens et croissance de l’extrême-droite” : une “Victoire” qui limite les sociaux-démocrates sortants à 22 pour cent ! alors que les divers opposants au bellicisme Otanien en Ukraine frôlent le tiers des voix.
Pas de quoi inquiéter nos va-t’en-guerre parisiens : la « démocratie capitaliste » étant en Roumanie aussi truquée qu’en France, il n’est pas sûr du tout que cette poussée pacifiste et « souverainiste » de l’électorat, que nous ne pouvons que comprendre et approuver, se traduise dans les faits gouvernementaux à Bucarest. Elle n’en constitue pas moins un exemple de sursaut justifié devant le piège guerrier ukrainien, perceptible ailleurs en Europe (Slovaquie, Hongrie, etc…), même s’il est conspué par nos médiocrates libéraux Français.

Ce sursaut anti-Otan a fait tellement peur à la Bourgeoisie roumaine (et à ses sponsors de l’UE) qu’ils ont avant le second tour des Présidentielles, prévues depuis longtemps pour le 8 décembre, fait annuler par des juristes aux ordres le vote du 24 novembre, sous d’obscurs prétextes d’ingérence russe par le biais de Tik-Tok !). Autrement dit, ce qui est un Coup d’État, une violation de la Constitution roumaine, devient pour nos bavards quotidiens un exemple de Démocratie !

Et l’exemple syrien en manipulation majeure

Autre épisode évident de l’escroquerie sémantique cultivée par nos maîtres à penser médiatiques :
La joie débridée qui explose sur toutes les chaînes à l’occasion de la « divine surprise » qu’à constituée la prise d’Alep par les insurgés islamistes en Syrie. Ces héritiers affirmés de Daesh, sont ceux que nos mêmes « experts » présentaient il y’a quelques semaines, comme un danger mortel pour « notre » Démocratie ». Aux temps lointains des guerres entre Catholiques et Protestants français, « Paris valait bien une messe ! » pour les fanatiques de pouvoir des deux camps.

Aujourd’hui, le même cynisme politicien est devenu la norme chez nos « communicants » libéraux. Ils partagent la haine des colonialistes Israéliens et de leurs sponsors de Washington et d’Europe occidentale pour tous ceux qui ont l’audace de se révolter contre la domination et le massacre des peuples, Palestiniens combattants du Hamas ou du FPLP, Résistants libanais du Hezbollah, Iraniens et Syriens mobilisés pour l’indépendance nationale et contre l’Occident impérialiste. Mais pour nos « experts », quelle que soit leur diversité idéologique, ils deviennent tous des criminels d’extrême-droite, des antisémites à éradiquer.
Cette manipulation des données, l’inversion de leur signification, a connu une apogée quand le régime national syrien s’est effondré en quelques jours devant ses opposants armés, héritiers avoués d’Al Qaida, qui n’avaient pu y parvenir malgré le soutien politique et matériel occidental durant une décennie de guerres. Cette conquête inattendue du pouvoir politique à Damas par des Islamistes pro-occidentaux, soutenus par la Turquie de l’OTAN, Israël et les USA qui bombardent et occupent la Syrie, a été célébrée par l’ensemble de nos télévisions comme « la fin de cinquante ans de dictature sanguinaire » par les combattants du Bien et de la Démocratie.

Une lecture pour le moins univoque, alors qu’il s’agit en réalité d’un bouleversement du rapport de forces au Moyen-Orient, au profit de l’Impérialisme occidental et ses comparses, qui négocient secrètement entre eux le futur statut du pays : un nouveau protectorat à l’image du mandat colonial d’autrefois !

Et cela au détriment des mouvements de Libération nationale moyen-orientaux, Hezbollah libanais, Hamas palestinien, etc. Même si le pouvoir de Al Assad était certes fort répressif et de plus en plus décrié comme le prouve son effondrement brutal, nier cette avancée de l’Impérialisme relèverait de la cécité politique ou de la mauvaise foi.

Certes, les actes des uns et des autres à l’occasion de la disparition sans gloire du régime Assad sont encore bien obscurs, et le resteront quelque temps. Un des rares documents qui offre dès aujourd’hui une grille d’analyse plausible des événements récents est le communiqué du PC Palestiniens. Dans notre environnement médiatique, une seule chose est sure : la version de nos télévisions et radios est manipulatrice et absurde !

Que faire face à cette manipulation des esprits ?

Les journalistes ont usé et abusé de ces « plafonds de verre « qui corsètent » selon eux notre vie politique et idéologique, obstacles invisibles mais imparables aux volontés de la majorité des citoyens. S’il est un domaine où ce schéma s’applique, c’est pourtant bien celui du pouvoir idéologique actuel des médias au service de nos Bourgeoisies.

Les militants de la Paix et du Mieux-être social que nous voulons être ont une mission prioritaire : dénoncer sans arrêt cette escroquerie médiatique, et convaincre nos compatriotes de retrouver au contraire leurs intérêts de classe, contre l’impérialisme et le danger de conflit mondial exterministe, pour le mieux-être social, contre la bourgeoisie parasitaire.

Les médias, dans une société démocratique, ont pour rôle d’informer les citoyens des réalités du monde et du pays, et leur donner à connaître la diversité des analyses qui s’opposent à leur propos. Cette mission a été déviée en combat idéologique au service de la Bourgeoisie. Nous devons donc combattre ces distorsions avec les faibles moyens qui nous restent, par l’écrit et le numérique, les journaux et les sites, en opposant sans découragement nos analyses, dans leur diversité militante, avec le souci constant d’une lecture dialectique des réalités du monde.

Les affirmations sectaires, sans nuances, aux mensonges des tenants de l’Impérialisme, n’est pas la meilleure réponse car elle nous rend inaudibles. Affirmer que le départ forcé d’Assad du pouvoir
Damascène est un symptôme aggravé de l’affaiblissement des mouvements de Libération nationale au Moyen-Orient, ne doit en aucun cas amener à absoudre ce régime qui fut obstinément répressif de ses responsabilités.

Mais au-delà de ce combat pied-à-pied, le rôle d’une organisation Communiste, fut elle en reconstruction, doit être de proposer un objectif stratégique plus global, dans le cadre de notre volonté de détruire le Capitalisme et l’Impérialisme qui contrôlent aujourd’hui la société française, et de fonder une société nouvelle d’inspiration socialiste-communiste, structurée économiquement par la collectivisation des grands moyens de production, et politiquement par une Démocratie véritable.

Un Pouvoir du Peuple Citoyen gouverné par lui-même.

Les organisations Communistes actuelles, en phase de Reconstruction d’un Parti Révolutionnaire et de classe, doivent proposer, au-delà du combat quotidien, l’objectif stratégique d’une « Révolution de l’appareil médiatique », qui doit devenir un « Service public d’information des Citoyens », propriété publique, contrôlée par ses usagers, privilégiant les faits et ouverte de façon pluraliste aux diverses opinions, dans le respect des lois, avec un statut garantissant le pluralisme, et en excluant toute allégeance à une mouvance idéologique, à l’image des Chaînes actuelles CNEWS , LCI et autres.

Dans ce domaine, il serait temps de s’inspirer à nouveau des projets de « réformes de l’audiovisuel » produits par les Communistes vers 1970, et qui ne furent jamais appliqués, mais trahis et oubliés après 1981, en même temps que furent abandonnés les autres engagements sociaux et politiques par la « Gauche opportuniste », PS et PCF coalisés contre les intérêts populaires et pour la « lutte des places » au lieu de la lutte des classes.

   

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