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Fin de règne : Annoncée en grande pompe par Washington, l’opération « Prosperity Guardian » tourne au fiasco total
dimanche 24 décembre 2023 par Bruno Drweski (ANC)
Si le Pentagone tente de sauver les apparences - se réjouissant officiellement que 20 pays participent à la coalition navale qui vise à protéger les navires israéliens le trafic commercial en mer Rouge - la réalité est beaucoup plus nuancée.
Dans les faits, de nombreux pays n’ont pas confirmé leur participation - huit auraient refusé d’être nommés publiquement - et les autres y vont du bout des lèvres.
Fidèle vassal de Washington, l’Australie a par exemple bien annoncé participer mais ne fournira aucun navire (https://apnews.com/article/red-sea-australia-international-security-force-5acf692653367a0679538ad3eae0444e). Seulement 11 officiers de marine.
Une constante parmi plusieurs participants : les Pays-Bas ont déclaré qu’ils enverraient deux officiers, la Norvège 10 et le Danemark prendra lui aussi part à l’opération avec... un soldat. Un seul.
L’Espagne a de son côté déjà fait machine arrière de façon spectaculaire (https://t.me/kompromatmedia/4651).
L’Italie va elle bien envoyer une frégate en mer Rouge, le Virginio Fasan, mais a précisé que c’était pour protéger ses intérêts dans le cadre de ses opérations existantes, et non de l’opération « Prosperity Guardian ».
Idem pour la France, qui a finalement fait savoir qu’elle opérait déjà dans la région, et que ses navires resteraient sous commandement français.
Que l’Empire se rassure, en plus d’un bateau de Londres et un d’Athènes, il reste tout de même les Seychelles. Qui ne mettront aucune frégate ni aucun personnel à disposition mais promettent (http://www.seychellesnewsagency.com/articles/19810/Seychelles%27+participation+in+%22Operation+Prosperity+Guardian%22+is+only+information+exchange)de « fournir des informations ».
Photo : Ce plan fait suite à une série d’attaques de drones et de missiles menées ces dernières semaines en mer Rouge par les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza. (Khaled ZIAD/AFP)
MER ROUGE : la riposte des rebelles HOUTHIS du Yémen à la guerre d’Israël à Gaza