Le Hezbollah résiste et crée des problèmes à l’armée sioniste

Alors que l’opération terrestre d’Israël au Sud-Liban s’intensifie, l’armée israélienne est confrontée à une résistance inattendue et à des pertes importantes. Le directeur du centre médical Ziv à Safed, Salman Zarqa, a révélé que plus de 100 soldats israéliens blessés ont été admis au cours des premiers jours de combat, ce qui met en évidence le nombre croissant de victimes parmi les forces israéliennes. M. Zarqa a fait remarquer que les opérations terrestres entraînent généralement un plus grand nombre de blessés et de morts parmi les soldats.

Un rapport de CNN souligne que la situation pourrait devenir « sanglante » si « Israël » envoie davantage de troupes au Liban, étant donné la résistance acharnée du Hezbollah. Le niveau d’opposition en a surpris plus d’un, en particulier après l’assassinat par « Israël » d’une grande partie des dirigeants du Hezbollah. Néanmoins, le Hezbollah continue de lancer régulièrement des roquettes sur le nord d’« Israël ».

Les soldats israéliens engagés au Liban ont admis les difficultés posées par le terrain ouvert et montagneux, qui contraste fortement avec leur expérience antérieure de la guerre urbaine à Gaza. Un soldat a décrit le conflit à la frontière nord comme étant « complètement différent », avec des tactiques de guérilla défiant la supériorité « d’Israël » en termes d’armes, d’effectifs et de renseignements. Le terrain du Sud-Liban, bien connu des combattants du Hezbollah, ajoute à la complexité, faisant de l’adaptation à cette forme de guerre un défi pressant pour les forces israéliennes.

Daniel Sobelman, expert en sécurité internationale à l’Université hébraïque de Jérusalem, a déclaré que si « Israël » s’attendait initialement à une victoire rapide avec des pertes minimes, la guérilla s’avère beaucoup plus coûteuse. Il a expliqué que les tactiques défensives du Hezbollah, impliquant des installations souterraines et une guerre d’usure, sont conçues pour infliger des dommages continus aux forces israéliennes. M. Sobelman a souligné que « peu importe le nombre de tués, toujours est-il que (dans une guerre de guérilla) le camp le plus faible finit par l’emporter en imposant une accumulation durable de coûts ».