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Résister à l’impérialisme américain de Trump

mercredi 5 février 2025 par ASLN (PC du Québec)

Annexion du Canada, mise au pas du Panama et achat du Groenland, rien n’arrête la boulimie impérialiste de Donald Trump.

[…]Mais comment cela est-il possible quand la grande bourgeoisie canadienne s’est littéralement acoquinée avec l’’mpérialisme américain depuis des années, au point où Trump se croit même permis de demander que le Canada devienne le 51e État de son pays.

C’est une farce grossière qui ne provoque qu’une réaction bien timide, quand on y pense plus, dela part des politiques canadiens ou québécois, tellement ils sont soumis aux dictats des USA.

Ils ne considèrent pas le moindrement à faire appel au sentiment national des Québécois, par exemple, pour un Legault qui se pourfend pour s’imposer comme défenseur de la nation.

L’aluminium, pour lui, n’est qu’un autre produit « canadian » pour lequel il est prêt négocier avec la fédération et non une production très associé à l’électricité québécoise, dont Trump voudraitt simplement tirer un revenu par des tarifs imposés à son importation aux USA.

Il n’est donc pas question de remettre en cause la dépendance fatale du Québec envers le marché américain. Ainsi va la politique de soumission à l’impérialisme américain de nos représentants politiques bourgeois traditionnels, pour favoriser en même temps des profits plus faciles, pour les compagnies américaines et le gouvernement américain.

Alors que les Québécois huaient l’hymne américain lors d’un match de hockey, avec un magnifique « Yankees Go Home » — cela se passait samedi, le 25 janvier, lors d’un match tenu à Montréal avec le club des " Canadiens " ; cela l’était à nouveau samedi le 1er février, mais cette fois plus à Ottawa — , nos politiques s’écrasent et négocient au lieu de chercher des alternatives à notre dépendance qui nous permettraient une déconnection d’avec l’impérialisme américain et une plus grande indépendance économique et politique, à l’instar d’autres pays qui ont en même temps une bonne longueur d’avance sur nous, à ce niveau, comme la Russie et la Chine.

Le mouvement syndical panaméen appelle à un large front commun de tous les progressistes, patriotes et nationalistes de tous les horizons pour combattre les visées américaines sur leur pays et pour dénoncer aussi les politiques anti-nationales du gouvernement en place

Pourquoi les syndicats , ici, ne pourraient pas faire de même, au lieu de rester, face à Trump, à la remorque de politiciens comme Trudeau, ou Legault ?

[…]Sur une note nettement moins positive, force est de constater, bien malheureusement, que la nouvelle administration Trump semble, du moins pour le moment, l’avoir un peu trop facile au niveau de ses politiques de " bullying " contre un nombre sans cesse plus croissant de gouvernements et de pays.

Hier, c’était avec le gouvernement colombien. Aujourd’hui, ce serait plus avec le gouvernement panaméen. Plus tôt, on apprenait en même temps que Trump parlerait directement à notre très " cher ", mais de plus en plus rejeté, Premier ministre canadien, soit Justin Trudeau.

Juste avant, Trump s’était entretenu également avec la nouvelle présidente du Mexique, soit Claudia Sheinbaum, suite à quoi Trump avait de son côté annoncé qu’il suspendant pour au moins 1 mois la mise en place de toute nouvelle surtaxe sur l’ensemble des produits en provenance du Mexique (malgré ce qu’il avait pu dire la veille à ce propos. À noter enfin, rien de comparable ne serait, du moins pour le moment, encore prévu, plus du côté du Canada.

De toutes évidences, c’est comme si Trump cherchait très consciemment à jouer sur les contradictions entre tous ces gouvernements et même à monter les uns contre les autres, dans le but toujours d’arriver à faire plier tout le monde ultimement.

Plusieurs sont ceux qui prédisent déjà que Trudeau pourrait assez facilement, lui aussi, finir par s’aplaventrir. À bien y penser, cela ne serait pas vraiment une surprise ; cela cadrerait même assez bien avec le genre de politiques que tous les partis politiques fédéraux, toutes tendances ;politiques confondues, maintiennent depuis longtemps face à l’impérialisme américain.

Le tout sera évidemment à suivre. Cela dit, ce qui est présentement en train de se passer au Panama, plus au niveau des différentes organisations populaires, devrait être assurément vu comme un exemple à plus développer ici même.

Extrait du Teheran Times :

   

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