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Affrontements en Syrie HTS contre la résistance palestinienne
mardi 17 décembre 2024 par The Cradle
Affrontements entre le Front Populaire de Libération de la Palestine et les troupes du "barbu suprême retaillé" de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), al-Joulani, à la frontière syro-libanaise dans la ville de Qusaya.
Le HTS a tenté de pénétrer dans le siège du FPLP.
Les troupes sionistes, elles, sont à 15 km de Damas mais ne sont toujours pas combattues par HTS.
Auparavant, des représentants de HTS, la nouvelle organisation extrémiste au pouvoir à Damas, ont informé les représentants des factions palestiniennes présentes sur le sol syrien que, désormais, elles ne seront plus autorisées à posséder des armes, à établir des camps d’entraînement ou des quartiers généraux militaires.
Les factions doivent dissoudre leurs formations militaires dès que possible en échange d’un travail politique et caritatif sous l’égide du nouvel État syrien.
Les factions palestiniennes, dont le Fatah, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), la Saiqa et la Brigade des martyrs Ali Aswad du Jihad islamique palestinien (JIP), sont présentes en Syrie, depuis des décennies et la Nakba de1948.
Pratiquement, le HTS interdit toute activité de la résistance palestinienne en Syrie.
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Des représentants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), la nouvelle organisation extrémiste au pouvoir à Damas, ont informé les représentants des factions palestiniennes en Syrie qu’ils ne seraient plus autorisés à posséder des armes, des camps d’entraînement ou des quartiers généraux militaires, a rapporté Ibrahim Amin d’Al-Akhbar le 13 décembre.
Amin ajoute que les factions doivent dissoudre leurs formations militaires dès que possible en échange d’un travail politique et caritatif sous le toit du nouvel État syrien.
Les factions palestiniennes, dont le Fatah, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), la Saiqa et la brigade du martyr Ali Aswad du Jihad islamique palestinien (PIJ), sont présentes en Syrie en tant qu’invitées du gouvernement depuis des décennies.
Une source du FPLP-CG a révélé à Erem News que les factions ont été informées de la décision lors d’une réunion dirigée par Ahmed al-Sharaa, également connu sous le nom d’Abu Muhammad al-Julani, dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, dans la capitale, Damas.
Les Palestiniens sont arrivés en Syrie en tant que réfugiés lors de la Nakba de 1948. Cette année-là, les milices sionistes d’avant l’État ont procédé à un nettoyage ethnique de quelque 750 000 Palestiniens sur le territoire qui est devenu l’État d’Israël, faisant d’eux des réfugiés dans les pays voisins.
De nombreux réfugiés palestiniens se sont installés en Syrie dans le camp de Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas. Le camp est devenu la capitale de la diaspora palestinienne.
Les factions palestiniennes ont formé des groupes de résistance armés et ont fourni de la main-d’œuvre à l’Armée de libération de la Palestine (ALP), qui a servi d’auxiliaire à l’armée syrienne.
Amin note que le résultat pratique de ces mesures prises par le HTS, dirigé par l’ancien chef d’Al-Qaïda Abu Mohammad al-Julani, qui se fait désormais appeler Ahmad al-Sharaa, est que les Palestiniens n’ont plus le droit d’utiliser la Syrie comme quartier général ou comme point de passage pour toute activité contre Israël.
En 2012, le prédécesseur de HTS, le Front Nusra, a envahi et occupé Yarmouk, cherchant à l’utiliser comme porte d’entrée pour conquérir Damas. Le camp a été en grande partie détruit au cours des années suivantes dans le cadre des combats. L’ISIS a également occupé le camp et s’est battu contre l’armée syrienne et les factions palestiniennes qui s’y trouvaient.
Amin affirme que bien que le nouveau gouvernement syrien ne parle pas d’établir des relations avec Israël, ses représentants parlent de prendre des mesures pratiques pour empêcher toute résistance existante ou potentielle contre Israël à partir du territoire syrien.
Il écrit qu’Israël pourrait chercher à forcer le gouvernement libanais à prendre des mesures similaires contre les factions palestiniennes dans les camps de réfugiés au Liban.