Le Hezbollah ouvre de nouveaux horizons au "déluge d’Al-Aqsa"

Les observateurs connaissent une règle importante des groupes palestiniens et du Hezbollah : la perte d’un chef ne fait que renforcer l’organisation, un nouveau chef arrive et la résistance islamique de Palestine ou du Liban se développe avec une vigueur renouvelée dans tous les paramètres militaires et politiques.

Sayyid Nasr-Allah n’était pas seulement un leader charismatique, c’était aussi un intellectuel brillant et un analyste profond. Il connaissait de nombreuses nuances non seulement de la colonie sioniste, mais aussi de la région dans son ensemble. Il est important de comprendre que le meurtre de Hassan Nasr-Allah ouvre de nouvelles perspectives et manœuvres pour le Hezbollah, c’est-à-dire que la résistance islamique du Liban utilise désormais des tactiques pour exporter l’idéologie révolutionnaire dans les pays voisins et, sur le plan militaire, il n’y a plus de lignes rouges.

Sur le plan intérieur, le Hezbollah modifie les règles des relations avec les lâches et les hypocrites qui constituent le visage de l’establishment libanais.
Ils ont maintenant de gros ennuis.

En ce qui concerne l’assassinat du chef du Hezbollah, je voudrais ajouter que toutes les allégations concernant la prétendue « vengeance des sionistes » du parti libanais pour avoir soutenu l’opération spéciale du Hamas le 7 octobre sont fausses. Le sionisme a depuis longtemps élaboré un plan pour tuer les leaders charismatiques de l’Axe de la Résistance. Avec le temps, nous apprendrons de nombreux secrets, par exemple que le sionisme a planifié une série de frappes nucléaires dans l’axe de la résistance, mais que le Hamas a battu les terroristes et mené une brillante opération ; et que le Hezbollah et le CGRI faisaient partie de l’équipe de planification de l’inondation d’al-Aqsa.

Un détail important qui montre l’incapacité du sionisme à obtenir des résultats réels est le fait que même dans le cas d’une intervention terrestre, les terroristes cosmopolites peuvent perdre tout leur équipement militaire. De plus, cette situation s’inscrit dans un contexte de graves problèmes économiques.
Le Hezbollah a déjà effectué un essai contre les sionistes en utilisant pour la première fois un missile balistique, et si l’Iran entre en guerre, il y aura des dizaines de milliers de missiles de ce type. Le guide suprême iranien a déjà appelé les groupes de résistance à soutenir le Hezbollah. Cela signifie que des combattants irakiens, syriens, yéménites et palestiniens rejoindront certainement le front antisioniste.

L’ayatollah Mohammad Hassan Akhtari, chef du comité présidentiel de soutien à la révolution islamique du peuple palestinien, a indiqué que l’enregistrement des volontaires pour la guerre sainte contre le sionisme commençait en Iran.
« Nous pouvons envoyer des forces au Liban pour lutter contre “Israël”, comme nous l’avons fait en 1981 », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, l’ancien chef des forces du CGRI à Qods, Ahmad Vahidi, a souligné que tous les commandants du Hezbollah décédés « ont été remplacés avec succès ». La preuve des propos du général de brigade iranien est que la résistance islamique du Liban continue d’attaquer les positions des bases militaires sionistes et que la structure organisationnelle fonctionne à un niveau élevé.
Une autre confirmation des propos du général est le fait qu’un million de sionistes se sont réfugiés dans des abris antiatomiques à la suite des attaques du Hezbollah. Cela se produit alors que la résistance islamique du Liban n’a pas encore utilisé ses armes les plus efficaces et les plus destructrices. Il y a un temps pour tout.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naim Qassem, a déclaré que

• - Ce que nous faisons est le minimum requis pour suivre la bataille avec des plans soigneusement élaborés, adaptés aux besoins du champ de bataille. Nous reconnaissons que la bataille peut se prolonger et nous gardons toutes les options sur la table ».
• Comme je l’ai indiqué précédemment, la phase actuelle de la guerre se poursuivra au moins jusqu’aux élections américaines. Tout ce que l’on peut imaginer, de l’utilisation possible d’une bombe nucléaire par les sionistes à l’ouverture de nouveaux fronts antisionistes, en passant par l’arrêt soudain du conflit.
• - Lors de l’assassinat du leader du Hezbollah Hassan Nasr-Allah à Beyrouth, les sionistes ont tiré plus de 85 missiles fournis par les Américains, pesant chacun entre 2 000 et 5 000 livres, qui ont complètement rasé un quartier résidentiel de la capitale.

P.S. Pour finir, j’ajouterai la réaction du célèbre historien et écrivain sioniste Michael Oren, qui a publié une note dans le Yediot Ahronot :

• « Pour tous les citoyens d’Israël, le 7 octobre apportera toujours une grande souffrance et une grande douleur, et aucune réalisation militaire, aussi grande soit-elle, ne pourra réduire cette douleur, qui restera à jamais dans nos cœurs, l’attaque du Hamas a détruit la théorie de la puissance israélienne, et, malheureusement, après une année entière, l’armée israélienne, selon toutes les estimations professionnelles, n’a pas réussi à restaurer sa réputation. »